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Commentaire de gogoRat

sur La manipulation de l'opinion publique selon son inventeur


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gogoRat gogoRat 2 septembre 2014 16:51

Par ailleurs, il me plairait de voir approfondir ce passage :

  • 1) "Bernays voyait dans la majorité et la tyrannie qu’elle peut exercer le moyen pour les dirigeants d’imposer leurs décisions et de neutraliser en toute légalité la résistance de la minorité, puisque celle-ci doit, en démocratie, se plier à la volonté de la majorité.
  •  2) Ce que Bernays avait parfaitement compris, c’est que les régimes démocratiques, pour peu que la cristallisation de l’opinion publique dans le sens souhaité permette de créer une majorité, offrent aux dirigeants la possibilité d’imposer n’importe quelle décision, sans avoir à risquer de s’exposer à la réprobation générale qu’entraîneraient des mesures de coercition contre la minorité.« 
 1) N’y aurait-il pas amalgame/confusion (réelle, feinte ou ironique) dans ce propos de Bernays ?
En effet : si l’on comprend l’idéal démocratique dans le sens où le définit le »Contrat social« de JJ Rousseau, il ne saurait y avoir tyrannie de la majorité si la »volonté générale« étant bien identifiée (à supposé bien sûr qu’elle fût identifiable) :
 » ...que chaque individu, en adhérant à cette association n’obéisse qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant« 
2) Le problème ne serait-il pas plutôt un abus du pouvoir de séduction de l’idéal démocratique par des régimes qui ont dévoyé le sens du mot »démocratique«  ?
 Si la volonté générale était évaluée pour chaque décision (sans amalgamer cette mesure à l’appartenance à des »brigues" ou courants d’opinions plus ou moins supposés) pourrait-on parler de coercition contre la minorité (cf citation précédente du Contrat social) ?

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