Les victimes palestiniennes
Les forces de Tsahal opérant dans la bande de Gaza ont trouvé un manuel sur la ‘guérilla urbaine’, appartenant aux Brigades Al-Qassam. Le manuel explique comment la population civile peut être utilisée contre les forces israéliennes. “La destruction d’habitations civiles [...] augmente le soutien du peuple à la résistance”, peut-on lire dans ce manuel du Hamas.
Le manuel révèle également que le Hamas connaît pertinemment les efforts de Tsahal pour éviter de toucher les civils. Le manuel poursuit en expliquant que “la présence de civils crée des poches de résistance” qui causent trois problèmes majeurs pour l’avancée des soldats de Tsahal.
Le Hamas appelle la population de Gaza à ne pas se mettre à l’abris
L’utilisation des boucliers humains est un crime de guerre
Ces appels du Hamas constituent un crime de guerre selon l’article 51(7) du Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I), 8 juin 1977 :
« Les Parties au conflit ne doivent pas diriger les mouvements de la population civile ou des personnes civiles pour tenter de mettre des objectifs militaires à l’abri des attaques ou de couvrir des opérations militaires ».
La pratique de « bouclier humain » est clairement reconnue et encouragée par le Hamas.
Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas, a dit dans une interview mardi dernier sur la chaîne officielle du Hamas, Al-Aqsa TV, que « la méthode du bouclier humain s’est révélée très efficace dans le passé ». Il poursuit, « cela atteste du caractère de nos nobles djihadistes qui défendent leurs droits et leurs maisons avec leurs corps et leur sang. »