@ Eric GUEGUEN Hunter et Romaric THOMAS,
Tout d’abord merci à l’auteur pour cette excellente synthèse d’un des « papes » de la manipulations de masse. De même que cela fait plaisir de constater le succès de cet article. Dénoncer la manipulation, quelle qu’elle soit n’est pas une mince affaire et j’en sais quelque chose...
Pour apporter une précision sur le rapport entre Gustave LE BON et Edward BERNAYS, si Edward BERNAYS avait un lien quelconque avec GLB, c’est avant tout et surtout par l’intermédiaire de son oncle Sigmund FREUD qui lui s’est largement appuyé sur les travaux de GLB pour construire sa théorie psychanalytique.
BERNAYS n’a fait que récupérer les découvertes de son oncle pour les transposer en une arme de manipulation des foules qui s’appuie ESSENTIELLEMENT sur le narcissisme. D’où la société qui en résulte à l’heure actuelle.
Nous vivons bien une crise systémique qui nous impose à tous une profonde remise en question. C’est dans ce sens-là que j’ai écris ma série d’article concernant l’empathie, la conscience morale et la psychopathie.
@ Eric GUEGUEN vous avez parfaitement raison de dénoncer le gros, l’immense problème que vous dénoncez ci-dessus, car dans une certaine mesure, ces réactions participent aussi au problème qu’elles tentent de combattre. C’est quelque part loufoque. Cela dit, vous éludez une partie du problème lorsque vous affirmez que : "s’il peut y avoir des Bernays, c’est parce que la démocratie
représentative prête le flanc à ce genre d’instrumentalisations. Il
serait dommageable de ne pas tirer toutes les conséquences de ce cynisme
en exonérant la démocratie de ses défauts les plus lourds."
La démocratie n’a rien à voir la dedans. La démocratie n’est ni bonne ni mauvais, tout comme d’autres formes de gouvernement. En situant le problème au niveau de la démocratie, vous ne faites que le réifier à un autre échelon que ceux qui le situent plus bas en dénonçant le problème juif. Dans cette problématique, personne n’a vraiment tout à fait tort, mais tout le monde ignore le fin mot de l’histoire, la cause des causes.
On peut très bien ce questionner en disant que quelque chose au sein de l’organisation démocratique prête le flan au cynisme ET à l’égoïsme de certains dirigeants. Ou alors, on peut très bien se demander si quelque chose au sein de l’organisation génère ce type de leader. Ce sont là les voies que vous avez choisies parallèlement à la démarche d’Etienne CHOUARD et bien qu’en y apportant vos propres solutions.
Toutefois, on peut aussi s’interroger sur le fait que ce type d’organisation vont permettre à certains traits latents de la personnalité de s’extérioriser. Ce qui revient à formuler la question autrement : certaines organisations sont-elles un refuge pour certaines personnalités ? Et si oui, lesquelles. C’est le chemin que j’ai choisi de suivre au travers de la problématique que je dénonce dans tous mes articles. Non pas en opposition, mais en complément de vos démarches (telle que la votre ou celle d’E. CHOUARD). Et là, si vous creusez un peu, vous finirez par réellement trouver la cause des causes qui se trouve en chacun de nous et non pas dans autrui ou un quelconque système représentatif.
Deux citations pour vous guidez : « Il ne peut y avoir plus vive révélation de l’âme d’une société que la manière dont elle traite ses enfants. » (Nelson MANDELA)
« Lorsque tout va bien les fous sont dans les asiles, en temps de crise ils nous gouvernent » (Karl Gustav JUNG).