"... on est quand même en droit de se demander pour quelles raisons les experts, en possession de toutes les preuves réclament une année pour en tirer les conclusions ? Oublions cet épisode tragique"

 Au contraire, c’est tout de suite qu’il ne faut pas oublier ... ce qui risque d’être la signature codée d’un passage à l’acte aggravé.
 N’oublions pas que notre apparente paix occidentale repose sur lainé folle théorie (M A D = Mutual
 Assured Destruction) d’un équilibre de la terreur : où notre sécurité de paisibles citoyens pacifistes est assurée par l’imprévisibilité-même de chefs d’Etats qui doivent se montrer capables du pire ...

 Ce n’est pas seulement par des mots qu’un chef de guerre joue sa partie (d’échecs ? de poker ? : non ! la guerre va jusqu’à la mort et pire ...). Alors, quitte à brouiller médiatiquement le message par tous les noyages de poisson jouables, afin d’éviter d’alerter trop tôt les populations impliquées, il faut bien que celui qui veut passer en force montre aux autres chefs de guerre qu’il a commencé l’escalade de la folie ...
 Les militaires de tous les camps ont très certainement compris le message qui leur est adressé.
 Quant aux gentils civils, ces guerriers n’ont certainement pas envie, dans quelque camp que se soit, de les voir se mettre en travers de leurs savantes stratégies.
...
 
 Ce qui précède n’est que considérations logiques. Je ne saurais, actuellement, avoir la prétention de démêler le vrai du faux : lorsqu’on constate les quiproquos et les graves incompréhensions qui sévissent entre nos propres compatriotes français ... comment oser aller prendre parti ailleurs ?

 Toutefois, je suis sidéré de voir en France des fabricants d’armes (patrons et salariés tout aussi irresponsables) se lamenter d’une perte de commande ! Des guerriers qui s’ignorent ! ... et qui n’assument pas les prises de risque !