J’ai écrit ailleurs tout l’agacement que je ressens au sujet de ce livre et des commentaires. Je voudrais qu’on m’explique ce qu’il faut comprendre dans le « trait d’humour » des « sans dents », car c’était supposé être un « bon mot ». Où est la finesse ? Je n’ai trouvé que : sans dents- cent dents. « Cent dents » serait une façon de parler de ceux qui ont faim. Quelqu’un a trouvé mieux ?
Sinon, il faut quand même rappeler que c’était une conversation privée, qui est traitée aujourd’hui comme si Hollande avait fait une déclaration ; on ne sait même pas (voir ci-dessus) ce qu’il veut dire.
Je n’ai PAS lu le livre mais les extraits difusés montre un Hollande qui instrumentalise les femmes autour de lui. Je crois vraiment qu’il voulait avoir Valérie comme « épouse » mais sans amour, car les piques montrent un rapport de force où « elle » aime et lui impose un rôle, une place précise à cette femme. En ce sens, Valérie avait le « job » de femme du chef de l’état si elle avait voulu rester mais c’est à Julie Gayet qu’allait le désir sexuel et sans doute l’amour ; elle, en revanche, restera cachée et, je pense, n’obtiendra jamais le statut de « femme officielle du chef de l’état ».
Plutôt que des commentaires sur un jeu de mot (mauvais j’en conviens) mal compris, je pense que le grand déballage vaut plutôt pour cette partition que le petit chef de ses sentiments qu’est Hollande impose autour de lui. Je connais ce genre d’attitude et elle reflète une fausse croyance en une sorte de toute puissance. Pour faire court : en tapant fort sur lui, on brise l’illusion et le roi se retrouve nu. Merkel et Obama (pour ne pas citer Netanyahou) l’ont bien compris je crois....