@ Zygzornifle.
Plutôt Raymond que Léon. Et confidence pour confidence, Carla avait écrit une toute autre version de « Mon Raymond » qu’elle a dû remballer dans sa guitare pour raison d’état. Non sans m’en avoir communiqué une copie que je vous livre ici :
Mon Raymond, version originale :
Mon Raymond, c’est Naboléon,
C’est un nain psychotique.
Pour traiter les
autres de cons,
On peut pas dire
qu’il hésite.
Mon Raymond, c’est Zébulon,
C’est un p’tit tout
frénétique.
Quand il éructe, nom
de nom,
L’air en devient tout
méphitique.
Mon Raymond a des
complexes,
Il est brutal et égotique.
Mon Raymond souvent
se vexe
Quand la situation
devient critique.
Mon Raymond se croit
l’patron,
Coups de gueule et
coups de trique,
Mais bien qu’il porte
la cravate
Mon Raymond est un
primate.
Mon Raymond n’a pas
d’talent,
Sauf pour les Olympiades
du tic.
Quand il cause c’est
saisissant,
Il se croit lion,
c’est un moustique !
Il ne sait pas causer
Raymond,
Il manie la
dialectique
A la manière d’un bouffon.
Raymond, c’est pathétique !
Mon Raymond il vient
d’ailleurs,
Et personne n’a ses manières.
Insultant, agressif
et vulgaire,
Il humilie, c’est son
bonheur.
Mon Raymond il est
unique ;
Le regard vif du
prédateur,
La tchatche de l’arnaqueur :
C’est un aventurier cynique.
Maintenant Raymond se
tait,
Il a vécu comme une
tristesse
D’avoir été battu,
d’avoir été défait.
Il serre les dents,
il serre les fesses.
Sûr qu’il aimerait
s’venger,
Oublier sa
détresse ;
Sûr qu’il aimerait châtier
Tous ces connards du
PS !
Eh Raymond ! voilà
pour toi
Quelques rondes et
quelques croches,
Quelques rimes de mon
choix
Pour te piquer sur ma
broche !
Quelqu’un m’a dit,
Raymond,
Que tu n’es qu’un
loser,
Un matamore, un
rodomont.
Ciao, je n’aime que
les vainqueurs !