A mon sens le problème du changement climatique
que dénonce une partie de la communauté scientifique n’est pas dans les
chiffres, mais dans leur interprétation : à savoir l’homme y est-il ou non
pour quelque chose, et si oui à quelle échelle ?!
Un amalgame est volontairement entretenu entre le problème de
« climat » et le problème de « pollution ». C’est abusif et ne relève
pas d’une démarche scientifique, mais hélas plutôt d’une manipulation
des esprits. Dans nos villes, les pots d’échappements des voitures sont
sous nos narines, l’agriculture intensive et ses engrais sont dans notre
assiette : aujourd’hui ! Mais quant à savoir si nous sommes à l’origine
d’un dérèglement du climat de la planète Terre c’est un autre problème
et aussi une toute autre dimension. Et cela doit être prouvé. Surtout
quand cela engage des politiques globales contraignantes pour les
peuples : taxations (du CO2, des carburants même verts), investissement industriels inappropriés...
Non les « négationistes » ne nient pas le réchauffement climatique.
Non les « négationistes » ne nient pas l’augmentation du taux de CO2 dans l’air dû à l’Homme.
(Non les « négationistes » ne prétendent pas que la Terre est plate M. Al Gore).
Les chiffres sont là, il n’y a rien à nier. La question est simplement
le lien de cause à effet entre les deux, ainsi que l’intensité de ce
lien.
II. Ce que l’on sait du climat du passé
II.1. Depuis 14000 ans
II.2. Depuis 2000 ans
III. Les faits : depuis 1850, la planète se réchauffe
III.1. Depuis 1850 les glaciers fondent
III.2. Le niveau des océans monte depuis 1860 (et n’a pas accéléré depuis)
III.3. Les températures et les GES au 20e siècle et aujourd’hui
Les rejets massifs de CO2 datent des années 1950. Ils ne prouve en rien que l’homme soit la cause des augmentations de températures. Coïncidence n’est pas causalité, et la question est bien là. On nous dit tous les jours que, cette fois-ci, cela résulte de l’effet du CO2 anthropique, qui aurait pris le pas sur des variations naturelles qui prédominaient autrefois.
La question est excellente, et il est bien sûr important (le contraire
serait irresponsable) de la poser : savoir si nous n’allons pas dérégler
le climat n’est quand même pas négligeable. Mais des causes naturelles
puissantes peuvent très bien se superposer à nos rejets de gaz à effet
de serre. Inutile d’être masochiste, il y a suffisamment à faire avec la
pollution.
Petit rappel (certains d’entre vous l’on vécu), dans les années 70 la
peur d’un refroidissement global était dans toute la presse ! La peur du
réchauffement date lui de 1988.
Si c’est la vérité que l’on recherche et pas juste une confirmation de
ses opinions préférées, il faut demander des preuves scientifiques
crédibles du rôle de l’homme dans le climat.
IV. Les incohérences
IV.1. La théorie de l’effet de serre en question
IV.2. La saturation du CO2 : contre-réactions
IV.3. Les températures globales ne progressent plus depuis 1988
IV.4. Les glaces des pôles
IV.5. Les cyclones sont moins puissants
IV.6. Le réchauffement provoque l’accroissement du CO2, et non l’inverse
Contrairement à ce que beaucoup croient, ce n’est pas le CO2 mais l’eau
(vapeur d’eau et nuages), qui est le plus puissant agent à effet de
serre. C’est elle qui absorbe le plus les rayons infrarouges renvoyés
par le sol vers le ciel.
Selon les propres chiffres du GIEC, l’eau (vapeur d’eau et nuages)
compte pour 72% de l’effet de serre global, et le CO2 avec les autres
gaz, pour 28%. Première constatation : l’homme n’a aucune action sur
l’eau et ses 72% d’impact sur l’effet de serre global. Voyons à présent
le rôle de l’homme dans les 28% restants.
Comment se répartissent ces 28% selon le GIEC ? Le CO2 se taille la
part du lion avec à lui seul 77% du total, le méthane 14%, le protoxyde
d’azote 8%, les autres gaz comptant pour 1%. Petit calcul : 77% de 28%
cela fait 0,28 x 77 = 22%. Donc le CO2 compterait pour 22% de l’effet de
serre global, toutes causes confondues.
Mais…l’homme n’est pas responsable de ces 22%. Il y a aussi des rejets
naturels (par les océans notamment) : il se trouve que la Nature émet
97% du CO2 présent dans l’atmosphère. L’homme rejette donc seulement 3%
du CO2 total présent dans l’atmosphère. (Source : Nasa)
De plus il faut savoir qu’en gros la moitié de ces 3% de CO2 est
absorbée par le sol, les océans, les plantes et que seul le reste (1,5%)
va dans l’atmosphère. De plus le CO2 ne reste pas indéfiniment dans
l’atmosphère. Il est absorbé au bout de quelques années.
L’homme est donc responsable de 1,5% du CO2 rejeté annuellement dans
l’atmosphère. Le CO2 compte pour 22% de l’effet de serre global. Donc le
rôle annuel de l’homme dans l’effet de serre via le CO2 est de 1,5% de
22% ce qui fait 0,33%...
Bref, 0,33% c’est peu. D’après le GIEC, ces 0,33% représenteraient la
goutte d’eau récurrente qui aurait fait déborder le vase, année après
année, en faisant croître l’effet de serre, ce qui expliquerait le
réchauffement observé de +0,74°C du siècle passé. Cela implique que la
rétroaction du climat soit positive et pas négative. Mais en dehors du
problème central du sens de la rétroaction, il y a encore deux grosses
objections liées au CO2 à opposer à ce scénario.
D’une part il y a eu des périodes dans le passé, où le taux de CO2
était très supérieur au taux actuel et la vie n’a pas disparu pour
autant de la surface de la Terre, bien au contraire. Le graphe bien
connu de M. Al Gore, montrant que depuis 400 000 ans le taux de CO2 n’a
jamais été aussi élevé, est tronqué. Si l’on remonte plus loin, il y
avait 15 fois plus de CO2 il y a 430 millions d’années. Et 5 fois plus
il y a 180 millions d’années, au temps des dinosaures, où la vie
prospérait dans une végétation luxuriante. Si la rétroaction est
positive, pourquoi le climat n’a-t-il pas basculé vers le chaud (tipping
point) à ces périodes là, rendant la Terre aussi aride que la planète
Vénus ? (Source : Berner, 2003, revue Nature).
D’autre part, historiquement le CO2 n’a jamais provoqué le réchauffement. C’est même l’inverse !
On connaît tous aussi le graphique popularisé par M. Al Gore montrant
le parallèle entre les courbes d’évolution du CO2 et des températures.
Mais le lien de causalité entre taux de CO2 et réchauffement marche…dans
quel sens ?
Les études de carottes de glace polaires montrent que dans le passé,
l’augmentation de température a toujours précédé celle du taux de CO2
dans l’atmosphère. Le temps de retard est de 800 ans en moyenne. Et
c’est logique : les océans dégazent en se réchauffant et relâchent leur
CO2 dissous (j’ai le même problème avec mon aquarium en été !).
Ici 7 références d’études sur cette question du retard de
l’accroissement du taux de CO2 par rapport aux variations de
températures :
* Indermühle et al. (Geophysical Research Letters, vol. 27, p. 735, 2000)
* Fischer et al. (Science, vol 283, p. 1712, 1999)
* Siegenthaler et al. (Science, vol. 310, p. 1313, 2005)
* Monnin et al. (Science vol 291, 112, 2001)
* Lowell Stott et al (Science, Published online 27 September 2007 [DOI : 10.1126/science.1143791] )
* Caillon et al. ( Science 14 Mars 2003 299 : 1728-1731 [DOI : 10.1126/science.1078758] (in Reports)
* Tierney et al, (Science 10 octobre 2008, vol 322, 252-255) Sédiments
du Lac Tanganyika : retard CO2/ réchauffement de 3000 ans
IV.7. Les stations météo terrestres en milieu urbain
IV.8. L’effet solaire
V. L’absence de consensus des climatologues
V.1. Le GIEC de l’ONU, un organisme sous forte dépendance politique
VI. L’état des lieux des théories en cours