Quand la main invisible du marché aura fini de se palucher, elle mettra enfin une grande tarte dans la tronche de ces empoisonneurs.
Vu que l’état fait toujours mal son travail, on a deux choix. Soit on lui demande d’interdire, mais finalement les industriels trouvent toujours un moyen détourné de nous enfariner ; soit on arrête d’acheter ces saletés et les industriels seront bien obligés de changer leurs méthodes.
Puisqu’ils sont trop blindés pour qu’on les pourfende, étouffons-les. Ils sont retranchés dans leur château, assiégeons-le plutôt que de l’attaquer de front. Ils finiront bien par sortir.
Après tout, il n’est pas besoin d’interdire la production de biens que les gens ne consomment pas. Les industriels fabriqueront autre chose, ils s’adapteront ou ils mourront. Il faut les prendre à leur propre piège, retourner les principes qui font leur force contre eux, pour en faire des faiblesses, comme dirait un vieux copain chinois.
Par ce mode d’action, chacun d’entre nous devient une petite partie de la justice et de la loi, en se la dictant à lui-même sans l’imposer aux autres (je n’achète pas les produits dont je ne veux pas, tout en n’en privant pas les autres si ils en ont envie/besoin), et en l’appliquant de lui-même (en boycottant une marque ou une catégorie de produits, on envoie un signal fort au fabricant)
Si on veut que ça aille plus vite, on utilise la liberté d’expression et d’information, pour mettre plus de personnes au courant. C’est par ce genre d’action consciente et collective qu’on pourra progresser vers l’âge adulte, pas en demandant toujours à papa-maman-l’état de nous défendre contre les vilaines brutes-multinationales qui nous rackettent.
Merci pour l’article, alinea