@ Eric,
Bien sûr, nous pourrions disserter longtemps sur l« andouillette » à laquelle vous m’associez à un « rétrécissement de rétine » de ma vision de la Russie.
Soit, vous connaissez bien ce pays, et votre énumération des traditions locales sont plaisantes à lire.
Il n’en reste pas moins qu’il manque à votre « voyage-parcours » descriptif à souhait, digne d’un dépliant touristique, cette dimension psychologique de ce que tous les observateurs du monde slave s’accordent à reconnaître : « l’âme slave », ou « russe », le « tempérament russe », le « caractère » de ce peuple forgé au cours des siècles chez un peuple soumis à la rudesse d’un climat impitoyable, et à des gouvernements autocratiques.
Quoiqu’il en soit, tous ces facteurs temporels et spirituels ont donné un peuple unifié et soudé, et vous le reconnaissez vous-même.
L’essentiel est ailleurs.
Est-ce que OUI ou NON, les Européens vont enfin ! reconnaître la Russie comme un partenaire à part entière et nous débarrasser une fois pour toutes des images déformantes que nous balancent à longueur d’ondes, les médias affidés aux US et à la City !
En ces temps de grande discorde, il serait temps d’en venir à un discours véritablement discursif sur la question !
Quant à revenir à mon texte :
1/ l’âme russe n’est ni une « pathologie », ni une invention poétique ou autre, elle se retrouve partout pour qui s’intéresse à la culture de ce grand peuple.
2/ Dans la littérature, dans la musique russe, dans les chants russes, dans son théâtre, dans la peinture russe plus que méconnue en France.
Pour ma part, j’ai découvert il y a quelques années, le merveilleux peintre SHISHKIN et ses somptueuses taïgas et paysages russes empreints de cette nostalgie et tristesse romantique qui font le fondement de cette culture véritablement attachante.