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Commentaire de CNAFAL

sur Des agents immobiliers hors la loi !


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CNAFAL CNAFAL 19 septembre 2014 10:38

Mal-logement : des associations réclament au gouvernement une baisse des loyers

dépêche AFP

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Plusieurs associations venant en aide aux mal-logés ont réclamé jeudi au gouvernement une « baisse des loyers », à quelques jours du congrès de l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui coiffe quelque 750 organismes HLM en France.

Déplorant une nouvelle fois le « détricotage » de la loi Alur, qui prévoyait l’encadrement des loyers dans 28 grandes agglomérations où les loyers ont flambé, ces associations ont marché en fin d’après-midi du centre de Paris vers Matignon pour demander "la mise en place immédiate de l’encadrement à la baisse des loyers« , et la »réalisation massive" de logements sociaux, pour faire face à la crise du logement.

 »La rentrée est difficile pour ceux qui cherchent à se loger", a souligné Jean-Baptiste Eyraud, de l’association Droit au logement. Selon lui, le plan de relance du logement, dévoilé fin août par Manuel Valls, qui prévoyait de limiter l’encadrement des loyers à Paris et des avantages fiscaux à l’investissement locatif, va « faire repartir le marché à la hausse ».

Une baisse des loyers de 20% entraînerait "six milliards d’euros de relance du pouvoir d’achat", a estimé Benoit Filippi, pour l’Association des comités de défense des locataires (ACDL). Il a dénoncé « le subterfuge » du Premier ministre, qui a retoqué l’encadrement des loyers en raison de la difficulté à mettre en place les mesures techniques d’observation des loyers, prévues par la loi Alur.

Une autre « avancée » de cette loi, le plafonnement des honoraires facturés par les agences immobilières aux locataires entré en vigueur le 15 septembre, n’est pas appliquée partout, plusieurs agences continuant de réclamer des honoraires équivalents ou supérieurs à un mois de loyer, a déploré Élodie Fumet, pour la Confédération syndicale des familles (CSF).

Au cours de la marche vers Matignon qui a rassemblé quelques centaines de personnes, les manifestants ont mené des "opérations de dénonciation", en écrivant sur les vitrines d’agences immobilières qui ne respectent pas la loi :« Frais d’agence frauduleux » ou "locataires arnaqués".

 »Pour les étudiants, le logement c’est la principale galère, et la cherté des loyers empêche parfois de faire les études de son choix" ou a des conséquences sur la réussite, quand certains doivent faire des heures de transport, faute de pouvoir se loger près des universités, a insisté Pauline Raufaste, du syndicat étudiant Unef.

Jean-François Chalot, du Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), a critiqué les expulsions locatives, plus nombreuses en cette période de l’année, qui « coûtent plus cher que laisser quelqu’un dans son appartement », tandis que Thierry Lescant, du syndicat Solidaire, s’est dit "de plus en plus confronté à la détresse de salariés" qui dorment dans leur voiture ou sont épuisés par des temps de transport domicile-travail trop longs.

caz/fff/sd


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