UFC que choisir que l’on peut difficilement suspecter d’être favorables au propriétaires s’inquiète des effets pervers de cette loi. Non seulement comme vous le suggérez les petites surfaces seront délaissées par les agences (ou feront l’objet de sommes non déclarées) mais par ailleurs (je reproduis l’argumentaire) :
Source : http://www.lemonde.fr/immobilier/article/2014/09/15/le-plafonnement-des-frais-d-agence-pourrait-couter-cher-aux-locataires_4487730_1306281.html
DES MESURES INFLATIONNISTES
Résultat, si ce plafonnement des honoraires de loyer va contribuer à faire baisser la facture des locataires dans les villes où le marché est déséquilibré, il pourrait la faire grimper dans celles où l’offre de logement est importante.
A titre d’exemple, un deux pièces de 45 m2
se loue autour de 420 euros/mois au Mans, ce qui correspondait, au
maximum, à 420 euros de frais d’entrée dans les lieux pour le locataire
avant la mise en place du décret. Depuis aujourd’hui, il pourrait payer jusqu’à 495 euros [(8+3) x 45], soit près de 18 % de plus.
Le travers de ce décret a d’ailleurs été mis en lumière par l’UFC-Que Choisir, qui signale que les plafonds réels pour frais d’agences sont en fait de 11, 13 et 15 euros/m2 puisqu’il faut y inclure le coût pour réaliser l’état des lieux.
L’association rappelle que « le plafond pour le Bassin parisien ne permettra de faire baisser
le prix de moitié qu’à Paris, et encore, pas pour toutes les surfaces.
Dans les autres agglomérations, il existe donc un vrai risque
inflationniste. »
En tout état de cause il est probable que cette loi soit remise en cause prochainement. tant que le législateur ou le politique confondra Paris et la France il ne pourra y avoir de bonnes mesures immobilières.