@Qaspard
-Il ne parle pas de la
« moralité » en tant que capacité de la conscience à percevoir ce qui
est bon, bien et juste... mais seulement des présupposés moraux qu’il entend
instrumentaliser ? Ok ?
------> Tout à fait !
-Pourquoi (diable)
« faut-il » suivre entièrement ce parti
qui lui sauve la vie et préserve la liberté. Pourquoi le
« faut-il » ? Quel est cet impératif ?
------> Eh bien cher Qaspar, je vais
répondre comme vous vous attendez à ce que je réponde : parce que c’est
Bien. 
Machiavel en réalité postule un Bien (
l’ essor d’une vie civile prospère et harmonieuse ) et un Mal ( la guerre
civile , la domination par les puissances étrangères ou par les Tyrans).
La condition de ce bien est la vie libre (tel
que définit à la fin de l’article).
Pour arriver à cette fin , tous les moyens
sont bons ( y compris ceux qui contreviennent aux codes moraux du moment ) , d’
ou l’ adage la fin justifie les moyens (que Machiavel n’ a jamais dites mais
qui vient des Jésuites mais on peut considérer qu’ il le pensait).
Donc Machiavel avait effectivement une
perception subjective du Bien (à rechercher absolument) et du Mal ( à éviter
absolument).