@Qaspard
-Le problème est que votre définition est une impasse à cause de son absence de finalité (elle n’a précisément pas d’issue).
------> Si elle a des finalités mais relative à l’individu ou au groupe d’individus qui la font.
-le problème n’est pas moral, mais sémantique.
------> Très bien, j’ai compris votre analogie avec le médecin et l’assassin.
Mais
pour vous répondre je vous en donnerai une autre, moins précise que la votre
mais qui correspond plus dans ma perception des choses à la pratique politique,
celle de la compétition sportive (que vous aimez tant ).
Imaginons un sport dans lequel s’affrontent plusieurs équipes différentes et dans lequel la victoire est obtenue en gardant le plus longtemps possible un ballon entre les mains, les autres équipes cherchant constamment à vous le reprendre.
Et bien en politique, ce ballon représente le pouvoir. Et la finalité de sa détention est de satisfaire ses intérêts (et cela peut être opprimé ou chercher à ne pas être opprimé comme le décrit Machiavel). C’est une compétition impitoyable.
Sachez que je déplore cet état de fait (que j’impute à l’existence de l’Etat mais c’est une autre discussion qui ramène à l’article de Francis Cousin que j’avais publié ) mais je constate que les choses sont ainsi.
Si je le déplore, pourquoi est ce que je m’y intéresse ? Parce que je n’ ai pas le choix , laissez le pouvoir politique à un petit groupe d’ individus sans contrôle et sans contre pouvoir , c’ est se résigner à la tyrannie et je n’ en veux pas.
-vous devrez appeler politique ce que fait un étudiant dans une école de commerce aussi bien qu’une personne qui a kidnappé et séquestré une femme pour la violer.
------> Une personne qui kidnappe et séquestre une femme pour la violer ne fait pas de politique (puisqu’elle n’exerce pas un pouvoir public, elle exerce un pouvoir privé sur une femme dans une cave).
Par contre un Tyran qui se servirait de son monopole de violence dont il détient la légitimité sur le territoire qu’il contrôle pour Kidnapper et violer les femmes, oui, il ferait de la politique, et ceux qui essaieront de le renverser également.
Entre les deux exemples (le tyran disposant du pouvoir public sur un territoire et le kidnappeur dans sa cave privée), il n’y a finalement qu’une différence quantitative et non qualitative.
25/09 13:50 - Qaspard Delanuit
« Etat » est un mot, donc si vous ne souhaitez pas l’employer pour désigner le bureau du (...)
25/09 12:51 - machiavel1983
@Qaspard -Pour faire exister la politique il faut énoncer clairement qu’il en va de (...)
25/09 01:39 - Qaspard Delanuit
« @MaQ : »l’Etat serait donc pour vous une structure économique ? Pour faire exister la (...)
24/09 22:11 - foufouille
24/09 22:05 - Éric Guéguen
24/09 20:47 - Xenozoid
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