« Ce mot barbare,minable et traitre, ce mot bâtard de « terrorisme » envahit le champ misérable des misérables médias de la désinformation, il tend à surpasser (c’est déjà fait) les dégâts causés par cet autre mot aussi bâtard qu’est la « démocratie » qui a permis des génocides et des destructions programmées des cultures et des pays ! »
Mohammed Madjour
A l’époque où les femmes tunisiennes luttaient pour leur égalité contre les fanatiques d’Ennahdha, vous veniez nous expliquer ici que les femmes n’étaient pas les égales de hommes, que les deux sectes étaient « complémentaires ». C’était vous faire le chantre, après Ghannouchi, d’une « déclaration des droits de l’homme en islam » dont je reproduis la définition en bas de page, tirée de l’article qui lui est consacré dans Wikipedia.
Vous haïssez les droits de l’homme en occident. Vous haïssez une démocratie dont vous profitez tout de même puisqu’elle vous permet, sur ce site, de venir impunément la conchier.
Soyez cohérent : faites allégeance au « Califat ». Vos conceptions tout à fait dignes des Frères musulmans y trouveront leur compte. Pas de démocratie, là-bas, mais la charia toute puissante. Grand bien vous fasse !
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La Déclaration des droits de l’homme en islam, adoptée au Caire le 5 août 1990 par l’Organisation de la conférence islamique (devenue Organisation de la Coopération Islamique le 28 juin 2011), est l’expression consensuelle des droits de l’homme selon l’interprétation de l’époque de l’islam.
Cette adaptation s’est notamment traduite par une forte imprégnation religieuse et certaines modifications de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En particulier, limitant la liberté de choisir sa religion et d’en changer. 57 états musulmans dont l’Arabie saoudite et l’Égypte
l’ont ratifiée. Parmi les articles les plus polémiques, marquant une
régression par rapport à l’universalité des droits de l’homme comme ils
étaient énoncés dans la déclaration de 1948 :
L’article 24 « Tous les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration sont soumis à la charia islamique ».
Aussi l’article 19 énonce : « Il n’y aura pas de crime ou de la peine, sauf tel que prévu dans la charia ».