Une fois n’est pas coutume, je vais faire du social et vous répondre :
1. Il y a, parmi les croyants, des dingues qui ne parviennent pas à comprendre que l’on puisse prier d’autres dieux ou ne pas croire du tout. Cela est parfois dû à un environnement cultuel intransigeant trop prégnant, parfois à un défaut d’intelligence de la personne, souvent aux deux combinés.
2. Il y a aussi, parmi les athées, des gens qui prétendent que toute croyance est un article de la barbarie, du moins latente, une résurgence de temps sans cœur et d’une humanité froide qu’il faudrait non seulement rejeter en bloc, mais encore interdire de mentionner. Ici, le défaut d’intelligence est tout aussi manifeste, fût-ce là aussi en réponse à une expérience personnelle malheureuse.
3. Eh bien je ne crois pas inutile, en conséquence, de rappeler aux uns comme aux autres que la transcendance a toujours existé, de tous temps et en tous lieux et - permettez-moi de m’avancer un peu - qu’elle se maintiendra éternellement, du moins tant que l’homme demeurera un animal doué de raison. Cela pourra sembler paradoxal d’invoquer la raison comme ayant partie liée au recours au divin, mais ce me semble au contraire tout à fait évident : c’est parce que nous sommes en mesure de nous poser une foultitude de questions, et parmi elles certaines auxquelles nous ne trouverons jamais de réponse tout seuls, que nous entretenons ce respect vis-à-vis de ce qui nous dépasse (que ceci soit fondé ou non). Me gourré-je ?
PS : regardez un peu plus haut dans les commentaires, vous trouverez au moins l’un de ces « méprisants athées » en action. Aucun fou de Dieu en regard, soit dit en passant.