Le spécialiste de l’Islam et de l’histoire du moyen orient Bassam Tahham, avait tout prédit en 2003 sur l’intervention de néoconsevateurs américains qui conseillaient GW Busch, à savoir redessiner le moyen orient en introduisant l’idée de ’l’axe du mal« : Afghanistan, Somalie, Irak, Iran, Libye, Syrie, Corée du nord, Cuba. Mais aussi de préserver les monarchies pétrolières, ultra arriérées car wahhabites car alliées de l’Occident dans un jeu affairiste autour du pétrole, des placements d’argents de ces même monarchies dans les économies européennes avides de capitaux et de ventes d’armes.
L’idée était de dénoncer, pour les renverser, des »dictateurs« qui étaient plutôt des théocrates, des chefs de clans, ayant toutefois le souci de maintenir les diverses ethnies religieuses en proximité sous plafond de verre précaire de laïcité par un appareil d’Etat rigoureux. Nous ne sommes pas, en moyen orient dans les schémas démocratiques traditionnels. Et c’est LEUR histoire. Nous n’avons pas le décodeur pour organiser la société car nous venons de traditions différentes, qui ont elles aussi coûtées très chers.
Bassam Tahham disais je faisait remarquer à l’époque qu’il était très dangereux de mettre un coup de pied dans la »fourmilière irakienne « car les divisions inter-religieuses allaient entrer en conflit pour gagner le pouvoir au nom du sacré, avec des conséquences graves, au nom de suprématies qui sunnites, chiites, kurdes, allaouites, chrétiens d’orient et autres sectes.
Ainsi, les révoltes arabes de 2011 sur lesquelles l’occident comptait n’ont rien permis pour l’instant sinon un immense réglement de compte à l’intérieur de chaque pays. Par ailleurs, phénomène non anticipé en 2011, les révoltes arabes se sont faites débordées y compris légalement par les résultats démocratiques qui ont porté les musulmans au pouvoir. Avec la surenchère autour de la Charia pour les ultras.
On nous fit admettre en propagande bien organisée par les BHL, Glukssman, Finkelkraut, du PS comme de l’UMP il faut le dire, que Saddam Hussein, Moubbarak, Ben Ali, Kadhafi, et à présent Bachar el Assad, étaient tous des »monstres« dont il fallait se débarrasser, soit par des révoltes exaltées par l’occident, soit en y mettant la main par des bombardements, des ventes d’armes, des conseillers miltaires, pour renverser des »dictateurs« qui, pourtant, TOUS, étaient admis et reconnus comme partenaires respectables pendant 25 ans.
Bien entendu c’est l’axe américano-sioniste, avec les européens, qui dramatise à présent après avoir mis le feu partout par des pyromanes qui n’attendaient que l’accés aux armes pour exister.
Lorsque l’on entend Manuel Vals faire une hyper campagne de dramatisation, en infiltrant l’idée que la France est en danger on se rend compte qu’il est complètement habité, sous influence sioniste, car c’est le même discours que Tel Aviv qui vient de massacrer simplement plus de 2000 Palestiniens dans l’indifférence médiatique »gênée" sauf par Edwy Plénel ,ce qui fait très peu.
Avec une presse pareil, nous sommes mal barré. C’est une lecture manichéenne que l’on nous soumet, créant en retour des violences effectivement barbares de Djihadistes, que l’on a exaltés..