Jean Pierre,
Vous devriez poser la question de « l’avoir plus » au 1% qui rafle la mise depuis des dizaines d’années et qui en veulent « toujours plus » ?!
« La crise, ce prétexte pour baisser le prix du travail, mais pas celui du capital » La Tribune, qui n’est pas un journal spécialement marxiste...
Quand les actionnaires accaparent 60% des bénéfices des entreprises. Ensuite, bien entendu, il faut leur filer 50 milliards de nos impôts !
On socialise les pertes, et on privatise les profits, où est le problème ?
Le Figaro, pas spécialement marxiste non plus :
« Des pauvres plus pauvres, des riches plus riches » « Les profits des plus grandes banques battent un nouveau record » , normal, on fait tourner la planche à billet, et elles spéculent avec.
La question n’est pas uniquement affaire de croissance, elle est affaire de répartition des richesses produites. Dans le modèle social français, ce sont les salaires, les services publics et les acquis sociaux qui répartissent la richesse nationale.
C’est ce qui doit disparaitre grâce à l’euro et à l’ UE.
Je suppose que le modèle de la Grèce ou du Bangladesh qui se profile, doit vous enchanter ?
Enfin les pauvres vont pouvoir avoir une vie intérieure... , Alléluia, merci Seigneur !
Les gens consomment ce qu’ils veulent, exactement comme vous !
De quel droit leur imposer votre propre modèle, que vous vous êtes bien gardé de renseigner.
Vous n’avez donc ni réfrigérateur, ni ordinateur, ni téléphone portable, vous lavez les draps à la main, vous vous déplacez avec un âne ou un vélo, et vous vous éclairez à la lampe à huile... ?
Vous vous privez de quoi, précisément ?
Si certains préfèrent, comme quelques crétins de ma connaissance, manger des nouilles pour rouler en BMW d’occasion pour frimer, en quoi cela vous regarde ?
Vous allez jouer les khmers rouges pour nous ordonner ce qu’il convient de consommer ?
L’absence de morale, c’est la mondialisation et le capitalisme dérégulé.
Mettre sur le dos de la consommation ce qui relève d’un racket international, c’est se tromper de combat.
Les pauvres ne vous remercient pas.