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Commentaire de Daniel Roux

sur Sécurité sociale : Le démantèlement continue inexorablement. Osons une alternative


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Daniel Roux Daniel Roux 1er octobre 2014 09:32

L’article est bien écrit et la démonstration convaincante.

L’état n’a pas à conduire nos vies, nous sommes tous d’accord là-dessus. Il n’a pas, non plus, à encourager les ménages à avoir plus d’enfants qu’ils ne peuvent en élever. Nous revendiquons notre dignité, assumons nos responsabilités.

Exigeons que l’état ou les collectivité mettent des crèches en nombre suffisant à la disposition des parents et de leurs enfants, mais acceptons solidairement d’en payer les coûts.

L’ISF existe déjà. Son montant est ridicule et pourrait -être supérieur sans même que les citoyens imposés s’en aperçoivent. Le problème est que les citoyens les plus riches, s’ils trouvent normal que l’état leur accorde des niches fiscales, des avantages substantiels et sa protection, ne supportent pas que le même état leur prennent le moindre centimes pour financer la politique « d’assistanat » (c’est ainsi qu’ils nomment la politique de redistribution).

Pour échapper à ce qu’il nomme, une pression fiscale insupportable, les citoyens les plus riches ne se sentent plus du tout citoyens et organisent leur évasion fiscale d’une manière de plus en plus efficace à travers des montages sophistiqués. Il sera difficile de les atteindre, en l’absence d’un consensus international impossible à obtenir tant que les US s’y opposeront. N’oublions pas que l’état du Delaware est l’un des plus grands paradis fiscal.

Actuellement, les prélèvement fiscaux sur les revenus financiers atteignent entre 30 et 40%
selon la nature des actifs. Il sera difficile de prendre plus sans tomber dans la spoliation. Supprimer les niches fiscales clairement destinées aux gros patrimoines serait plus logique.

Concernant la politique familiale, Hollande veut transféré son financement de l’entreprise à l’état, ce qui n’est pas choquant en soi. Le problème est que la nation est ruinée par une gestion désastreuse et une gabegie incontrôlée (dont Sarkozy est le pire exemple), que le modèle de croissance sans fin reposant sur le crédit montre son absurdité, que l’état continue à dépenser plus qu’il ne gagne.

Une autre solution est possible en attendant le rétablissement des finances publiques :

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/maudites-depenses-de-sante-71988


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