Bonjour, Guylain.
Bravo pour cet article qui aborde un difficile problème avec recul et de manière nuancée, très loin des excès que le sujet engendre dans la société.
Une petite réserve toutefois. Vous écrivez « Le repli communautaire auquel on assiste concernant une part croissante de musulmans », mais sans développer (à moins que j’aie mal lu le texte) un point qui me semble important :
Naguère (des années 60 aux années 80), les populations musulmanes, mêmes très ancrées dans leur culture d’origine en s’installant en France, s’intégraient en une génération dans les modes de vie laïcs de notre pays, sans forcément renier leur foi, les enfants se démarquant de leurs parents pour se fondre dans la collectivité nationale et non dans le communautarisme.
Or, aujourd’hui, ce sont essentiellement des jeunes en manque de repères dans une société qui ne leur offre qu’un horizon bouché qui sont les relais d’imams manipulateurs et potentiellement dangereux pour la cohésion nationale. On voit même des jeunes musulmans de 2e ou de 3e génération se tourner vers cet Islam intolérant et prosélyte qui est prêché dans des mosquées ou des groupes communautaires attentatoires aux règles tacites du « vivre ensemble » qui prévalent en France. Des jeunes pourtant nés, pour la plupart d’entre eux, de couples musulmans bien intégrés et stupéfaits de cette évolution qu’ils n’ont pas voulue.
Le principal problème est là, à mon avis.