J’ai un peu la flemme d’écrire un article sur le sujet mais il y a toujours dans le coran plusieurs niveaux de lecture.
On a l’impression qu’il y a une reprise de l’histoire biblique avec ces histoires de batons et de serpents. Mais une analyse linguistique des mots utilisés laisse apparaître une autre histoire.
Sihr, en arabe, ne veut pas dire magie mais tromperie. Assa veut dire bâton mais dérive d’un mot qui veut dire désobeir.A un niveau supérieur, il n’y a ni tours de prestidigitation ni rien du du tout.
Moise s’est présenté avec une théologie que le petit potentat local à jugé comme tromperie. Il a rassemble la pretaille à son service dans les villages aux alentours et Moise les a ratatinés avec ces arguments.
Pour ce qui est du pharaon, c’était même pas en egypte. Le momie est jolie mais c’est pas la bonne.
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Plus amusant encore, il se peut très bien que la terre promise (appelée Israël) ne soit pas, géographiquement, à l’endroit où on la place actuellement. Une théorie rigolote, qui a séduit un certain nombre de chercheurs, est due à un certain Kamel Salibi (linguiste chrétien libanais). Salibi, en comparant les noms des villes de la bible avec les villes et villages en Arabie (surtout au Yémen), a trouvé que les coïncidences étaient trop « coïncidentes ». « La terre promise » serait par là.
Cela expliquerait mieux l’existence de vieilles communautés juives dans cette région. L’histoire de Salomon avec la reine de Saba en deviendrait même beaucoup plus crédible.
Malheureusement, par la grâce de l’Etat d’Israël, la culture juive du Yémen a été décimée.
Non seulement, suite à l’opération Tapis volant, en 1949, cette communauté triplement millénaire a été dissoute dans le magma sioniste, mais aussi leurs livres et manuscrits rares ont été, malencontreusement, brulés pendant le voyage.
La thèse de Kamal Salibi est d’autant plus crédible que malgré tous les trous faits en Palestine, il n’a été trouvé aucune trace archéologique d’un quelconque royaume juif.
Pareil, évidemment, pour l’histoire de l’exode à partir d’Egypte. Aucune trace, malgré tous les trous fait au Sinaï.
Evidemment aussi, on ne trouve ni trace des pyramides dans la bible ni trace d’hébreux ou de judaïsme dans les hiéroglyphes.
Rien. Que dalle. Zéro traces. Aucune preuve historique à se mettre sous la dent.
Que des ont dit. Si ça vous rappelle quelque chose.
Mais le plus marrant, incontestablement, est de voir la « culture occidentale » faire des trous chez « l’ennemi arabe », à la recherche de ses racines.
D’un point de vue coranique et linguistique arabe, Misr (Egypte) est un mot qui veut dire citadelle (évident d’après le contexte où le mot est utilisé 2-61 ; 10-87 ;12-21 ;12-99). L’Egypte, ne s’est faite appelée Misr, qu’après le coran (par Amr ibn el aas), afin de transposer le récit coranique à l’histoire de l’islam aux rabbins. Ceci grâce notamment au fantastique travail du collectif Abi Horeira, champion du copier coller et grand importateur de fariboles juives dans l’islam aux cheikhs.
Evidemment, Firaoun (Pharaon) est un barbarisme de plus et représente un titre qui n’existe même pas dans les hiéroglyphes (pauvres égyptiens, leur histoire est totalement bousillée).
Firaoun, en arabe, veut dire petit chef prétentieux. Un minable.
Firaoun est le monsieur qui, par trois fois (7-124, 20-71 ;26-49), a singé le fameux verset 5-33, en parlant de crucifixion, d’exil, de tranchage de mains et de pieds dans un contexte non guerrier. Un modèle pour les minables.
D’après le coran, verset 26-26, Dieu est le Dieu des ancêtres de Firaoun qui avait, dans sa cour, un notable croyant (48-28). Sa femme l’était aussi (66-11). Des Muslims si vous voulez. Cela suffirait presque à couper court, définitivement, à la thèse Egyptienne. Firaoun était un potentat qui régnait en favorisant le clanisme (28-4), fabriquait des tours (89-10), en argile cuit (28-38) appelé adobe selon une technique encore visible au Yémen, introuvable en Egypte.
Autre caractéristique Yéménite pas très Egyptienne, Firaoun avait plusieurs rivières qui coulait à ses « pieds » (43-51).
Pour rattraper les hébreux, qui étaient en petit nombre (26-54) et non 600 000 hommes plus familles, Firaoun a rassemblé des hommes (et non son armée) a partir des villes avoisinantes (26-53), tout comme il avait fait pour rassembler les magiciens pour le match contre Moise (26-36). Tout cela ne fait pas très sérieux pour un grand « Pharaon » Egyptien.
Dans le coran il n’y a ni Nil, ni pyramides, ni « égyptiens », ni méditerranée, ni Palestine. Rien.
L’histoire de Moise est devenue tellement incohérente que nous pouvons lire sur wikipédia que : « Les archéologues, philologues et autres scientifiques spécialistes de la Bible et des lieux bibliques considèrent, dans leur très grande majorité, depuis la fin du XXe siècle qu’il s’agit d’un personnage légendaire ».
Moise est ainsi totalement désintégré par une étude scientifique de ce qui reste de son livre.