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Commentaire de Christian Labrune

sur Islamisme et décapitations : C'est qui les barbares ?


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Christian Labrune Christian Labrune 3 octobre 2014 15:05

Hannibal Genséric

Vous oubliez d’évoquer le cas très particulier de Henri Désiré Landru (1869-1922), un Français de souche qui, vers la fin de la première guerre mondiale séduisit et fit disparaître, par combustion dans son énorme cuisinière, une bonne dizaine de femmes après les avoir coupées en morceaux.

Vous aimez les horreurs, je vous recopie donc un paragraphe de l’article que Wikipedia lui consacre ; ça devrait vous plaire :

« Des perquisitions ont lieu chez Landru, 22, rue de Châteaudun à Paris mais aussi dans les deux villas qu’il louait successivement, à Vernouillet, puis à Gambais, conduisant à la découverte de débris supposé humains dans un tas de cendres retrouvé dans un hangar, dans la cheminée, dans la cuisinière ; on trouve également des agrafes, des épingles, des morceaux de corset, des boutons en partie brûlés. En tout, la police retrouve 4,176 kg de débris d’os calcinés, dont 1,5 kg provenant de corps humains, ainsi que 47 dents ou fragments de dents. Le médecin légiste annonce à la presse que ces os correspondent à trois têtes, cinq pieds et six mains7. »

Cet exemple montre bien ce que sont les Français en général : des assassins, des sérial killers. Et comme si toutes ces horreurs n’avaient pas suffi, ils ont encore trouvé bon – à l’époque, la guillotine fonctionnait encore – de décapiter ce pauvre homme qui n’avait fait pourtant que leur mettre sous les yeux leur vraie nature profonde. Par la suite, les Landru se sont multipliés à l’infini ; comme on sait, ils pullulent, chacun pouvant s’autoriser désormais, devant les tribunaux, d’un exemple devenu célèbre.

Daech aura violé et massacré bien des femmes, en aura réduit quelques centaines en esclavage, mais cela ne dépasse peut-être pas encore vraiment l’horreur des crimes de Landru. Daech dispose donc, dans l’imitation d’un crime bien typiquement français, d’une marge assez confortable et qui laisse bien augurer de l’avenir.

Le propre des hommes de bonne volonté, c’était jusqu’à ces derniers temps d’essayer toujours de faire table rase d’un passé plein d’erreurs et souvent calamiteux, de reconstruire un monde neuf et plus juste sur de nouvelles bases en faisant autant que possible l’économie de la violence et de la souffrance des êtres qui en résulte.

Désormais, on s’affranchira de tout effort d’imagination, on ira chercher dans le passé ce que l’obscurantisme aura pu produire de plus sanguinaire, on s’efforcera de rétablir cette loi de la jungle qui s’observe déjà sur toute l’étendue du nouveau « Califat ». La seule raison qui prévaudra, ce sera celle du plus fort, enivré de sa nouvelle puissance : Allah akbar ! Un personnage de Corneille, Cléopâtre reine de Syrie, dans la pièce intitulée « Rodogune » résume assez bien ce beau programme délirant dans deux vers restés célèbres :

Allons chercher le temps d’immoler nos victimes,

Et de me rendre heureuse à force de grands crimes.


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