Je me suis mal fait comprendre, navré.
J’ai dit que le maire de Lyon semblait penser du mal de l’E.N., et ai simplement fait remarque que l’auteur semble s’en offusquer. Je n’ai pas dit que pour moi l’E.N. est de la merde.
Pour ma part, je pense bien sûr qu’il est nécessaire de mutualiser les dépenses de l’éducation nationale, pour réduire les dépenses et pour donner un socle de connaissances communes aux futurs citoyens.
Simplement, il y a une infinité de façons de l’organiser, et, de mon point de vue, aujourd’hui, ce n’est pas du tout efficace, on gaspille un peu (beaucoup) notre argent. Je parle bien d’un problème d’organisation, et pas d’individus. Je ne suis pas de ceux qui pensent que les instits et profs sont des feignants et des planqués.
La façon dont vous réagissez est le parfait exemple de ce que je dénonçais dans mon commentaire : l’irréformabilité de la France. Les Français sont tellement amoureux de leur état qu’ils prennent toute critique pour une injure mortelle, de sorte qu’on ne peut jamais aborder aucun problème sereinement, et ces derniers s’accumulent, et on en arrive à la situation actuelle. C’est un cercle vicieux, plus ça empire, plus on devient sensibles à la critique, et plus on a peur de prendre les décisions nécessaires parce qu’on a peur que tout s’effondre.
"très d’accord, mais on ne peut pas dire qu’il « vit » les valeurs de son gouvernement (Parti ?) ...
il
assume pour les autres (comme d’autres maires de gauche ou de droite)
les responsabilités républicaines décidées par des lois
après il faut qu’il assume ses choix personnels, et qu’il supporte les critiques qui vont avec"
Tout ça, ce sont des considérations morales. Je ne suis pas scandalisé qu’une personne fasse ses choix en son âme et conscience. Ce qui m’ennuie vraiment dans cette affaire, c’est qu’avec tous les moyens qu’on met en oeuvre, on obtient des résultats médiocres, c’est tout. On perd notre argent, on sabote la vie de ces enfants, et celle des profs. J’ai un ami qui est prof de math en collège depuis 3 ans, c’est une vocation chez lui que d’enseigner, pourtant il est déjà blasé.