Allexandre
Quel que soit le choix personnel en matière de religion je prétends
que c’est une folie - une flagrante malhonnêteté et une lâcheté si l’on en est
conscient - que de considérer les religions comme également causes de violence dans leurs bases théologiques.
Les textes sacrés du judaïsme sont extrêmement violents. Les textes sacrés de l’islam sont extrêmement violents, mais beaucoup
plus récents, ce qui rend leur violence beaucoup moins excusable et entraînant aujourd’hui des conséquences beaucoup
plus graves.
Le « jésuïsme » (l’enseignement du prophète juif Jésus de
Nazareth) visait à éliminer toute violence dans la religion juive. Sa
transcription dans les Évangiles est presque
totalement pacifiante (subsistent quelques ambiguïtés). Mais l’Eglise
catholique y a réintroduit la violence prétendument divine en justifiant la
violence « de Dieu » dans l’Ancien Testament.
Au début de notre siècle le Nouveau Catéchisme de l’église
catholique réanime cette justification.
Il faut donc combattre très fermement cette re-justification, laquelle se
présente sous la forme d’une re-divinisation
de la prétendue violence prétendument voulue par Dieu, de la re-sacralisation de cette mauvaise
croyance et de sa re-dogmatisation
(notamment par le cardinal Ratzinger futur mauvais pape Benoît XVI)
http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/
Il faut accorder une très grande importance à la demande, faite ces
derniers jours par le responsable musulman Ghaleb Bencheikh, de désacraliser la violence religieuse. Si
cette demande engendre une réelle et honnête mise en chantier ce sera une véritable et très bénéfique (très
pacifiante) révolution interne dans le domaine
religieux.