• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Rounga

sur Pour la légalisation à tous de la PMA et de la GPA


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Rounga Rounga 7 octobre 2014 14:47

Et louer le corps d’une prostitué c’est bon ?

Ou d’un travailleur pour enlever l’amiante, aussi ?

Bonjour Pierre Bergé, comment allez-vous ?
Et si on faisait un peu de pédagogie aujourd’hui ? Hein ? Allez, il n’est jamais trop tard.

Bon, ce qu’on achète chez un travailleur, c’est sa force de travail et son savoir-faire, c’est-à-dire qu’on lui donne de l’argent en échange d’un effort, physique ou intellectuel. Il ne s’agit donc pas d’une location, mais d’un achat, puisque c’est l’effort qu’on monnaie, et pas l’individu.
En revanche, quand on va voir une prostituée, qu’est-ce qu’on cherche chez elle ? Son corps, ses fonctions biologiques. Il y a aussi une part d’effort et de savoir-faire qu’on achète, mais ça va plus loin que ça, puisque l’acheteur s’approprie également la jouissance de l’individu et de son corps.

Donc ce n’est pas comparable, la prostitution n’est pas un métier comme un autre.

Bon, et la GPA, alors ?

Eh bien la GPA, c’est s’approprier non pas un effort, ni un savoir-faire, mais le corps d’un individu dans la mesure où celui-ci est capable d’accomplir une fonction biologique déterminée.
Ça a donc plus à voir avec la prostitution.
Mais ça ne s’arrête pas là.
Dans la prostitution, on suppose qu’il y a un négoce entre deux personnes consentantes. Même si ce n’est pas toujours le cas dans la réalité, on peut trouver des gens qui se prostituent par choix. 
Mais dans la GPA, il y a une troisième personne qui est concernée, et à qui on ne demande pas son avis. On ne sait pas si l’enfant qui naîtra sera content d’apprendre qu’il a fait l’objet d’un contrat.

Donc la GPA est pire que la prostitution, qui elle-même n’a rien à voir avec le travail ouvrier.

C’est bon, c’était assez clair comme ça ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès