Madame Valleau-Belkacem se donne beaucoup d’importance à entendre des « rumeurs venant de l’extrême-droite », là où l’honnêteté commanderait de ne voir que la raillerie gauloise que les Français réservent, depuis l’ancien régime, à leurs gouvernants impopulaires. Dans quelle mesure cette indignation est-elle une posture de la part du ministre de l’Education Nationale ? Le problème de madame Najat, ce n’est pas sa personne, son sexe, sa religion ou son origine. Le problème, c’est sa politique. Si elle s’était lancé dans une politique éducative centrée sur l’acquisition des savoirs essentiels et la récompense du mérite, comme le réclament les parents d’élèves, ces « rumeurs » n’existeraient pas. Au contraire, elle promeut une idéologie politique nauséabonde inspirée des délires anti-hommes de lesbiennes universitaires américaines, et ne récolte que les fruits pourris de ses prises de position. Mais il est vrai qu’une telle victimisation a si bien réussi à mme Taubira l’an passé que malgré un lot de casserole digne d’un camelot de la Foire de Paris, elle est toujours accrochée à son ministère, donc la stratégie, pour peu glorieuse qu’elle soit, est compréhensible.