Il faudrait lire attentivement cet article pour en donner un avis personnel. Je n’ai fait que survoler.
Je pense que l’auteur se fait ici juge et partie. Plus exactement, il se propose d’enseigner le freudisme en même temps qu’en faire la critique.
Je déplore ce mélange des genres.
Je commenterai sur sa conclusion :
’’L’exploitation du réductionnisme freudien a conforté une idéologie
hédoniste qui prit d’abord naissance aux États-Unis pour ensuite
déferler sur l’Europe dans les années 60 prônant la sexualité polygame
et infidèle comme fin en soi. La révolution sexuelle qui a suivi
n’est-elle toujours pas assurée par une propagande massive de
conditionnements audiovisuels issue des décisionnaires
soixante-huitards ?’’
Tout d’abord je réfute le terme réductionnisme freudien : le réductionnisme ici, c’est celui auquel l’auteur a réduit le freudisme.
Freud n’a à ma connaissance, jamais conforté une idéologie hédoniste : il a été dit tant de choses sur Freud et la psychanalyse, qu’il est très difficile de dire d’où provient cette idéologie.
Pour ma part, je dirai ceci : beaucoup d’individus parlant haut et fort ou ayant rencontré de mauvais psys, soit sont des devenus détracteurs de la psychanalyse, soit ont cru y trouver la justification de comportements condamnables, tout comme leurs ancêtres avec la casuistique.