Voilà, c’est ça, Freud s’est égaré, il a fait d’un cas particulier (sexualité), un cas général !
Freud voit la libido comme énergie fondamentalement sexuelle, qui se déguise ensuite, se camoufle pour prendre d’autres teintes. D’après lui, toute nos activités sont du sexe déguisé (sauf la sexualité, qui ne se déguise pas bien sûr)
Jung dit que l’énergie primaire n’est pas sexuelle, mais autre. Par défaut, le vivant envoie tout le surplus d’énergie vers des voies qui lui donnent une teinte sexuelle, mais nous pouvons la faire refluer, la renvoyer vers son origine, d’où elle reviendra en nous donnant une chance de la détourner pour lui donner une autre teinte avant qu’elle ne redevienne sexuelle.
On dirait une nuance, et c’en est une, mais elle est fondamentale.
« je ne parle pas d’énergie comme le pétrole, mais d’une énergie d’un plan plus subtil » Le pétrole n’est pas de l’énergie, c’est bien de la matière, mais il contient, il concentre de l’énergie. Pour ma part, énergie psychique et matérielle sont une seule et même énergie ; ce que Jung savait pertinemment, mais qu’il s’est bien défendu de dire car il savait comment on l’accueillerait.
Tout ça n’est qu’une vaste farce. Parfois je me demande si l’embrouille entre Freud et Jung n’était pas qu’une mise en scène...