Je vais me faire « moinser » mais il faut tout de même que je soulève une question.
Je n’aime pas trop comment ils font passer ce texte en douce, mais dans le fond, TAFTA n’est pas le vrai problème.
Cette
loi vise à laisser toute liberté aux commerçants de proposer leurs
produits. Il n’oblige pas les consommateurs à acheter ces produits.
Qu’ils y viennent avec leur poulet à l’eau de javel, leurs OGMs et leur boeuf aux hormones. Je ne vois pas où est le problème, il suffit de ne pas en acheter ?
Est ce qu’on a vraiment besoin que l’état interdise ces trucs pour savoir que c’est de la merde ?
Au bout de 3 cargaisons qu’on aura laissées pourrir en rayon, ils comprendront tous seuls qu’on n’en veut pas de leurs saletés.
Par
contre, nous, on pourra leur coller procès sur procès si ils continuent
à interdire le camembert et le roquefort. A mon avis, il y a plus
d’américains prêts à acheter du bon claquos français que de français
prêts à bouffer du poulet javellisé américain.
Il est temps que
l’humanité passe à l’âge adulte. On sait ce qui est bon pour nous, oui
ou non ? Je n’ai pas besoin de l’état pour savoir quoi faire, quoi dire,
quoi penser, quoi regarder, quoi écouter, quoi manger, quoi boire...
Le
marché libre c’est ça : on vous propose plein de trucs à consommer, vous
consommez ce que vous voulez. Ce qui est problématique, ce n’est pas
qu’on donne l’autorisation de vendre de la merde, c’est que les gens achètent de la merde, et ne
s’en rendent même pas compte, et qu’ils en réclament toujours plus, et
qu’ils attendent que l’état réfléchisse à leur place ce qui est bon ou
mauvais pour eux. Une armée de zombies décérébrés. On a beau jeu après,
de pleurer que notre économie se casse la gueule.
On dirait que seul l’état français maintient un semblant de cohérence et d’intégrité dans la nation française ; si on n’est pas foutus de s’organiser, de s’informer, de se soutenir et de se défendre par nous-même, alors c’est que nous ne sommes qu’un troupeau de mouton élevés dans un hangar, et qu’on mérite notre sort : bouffer de la merde et se faire tondre. Que le berger soit l’état tout-puissant ou le marché tout-puissant ne change rien au tableau.