SI le low cost se développe, c’est qu’il correspond à une attente des consommateurs. Comme l’écrit l’auteur, pour pouvoir bénéficier du low cost, c’est chiant, c’est long, c’est moins confortable. Si ça fonctionne, c’est que les consommateurs traditionnels n’ont plus les moyens de se payer du « tarif normal » (les foyers français ont perdu 1500€ de pouvoir d’achat en cinq ans, par exemple, ou aussi, consultez la comparaison des ventes de voitures low cost en France et en Allemagne...) ou qu’une nouvelle catégorie de consommateurs veut accéder à des services sans forcément avoir les moyens ou le besoin du service ou du tarif « normal » (exemple l’aérien : http://maviemonargent.info/2014/le-pdg-dair-france-pret-a-baisser-son-froc/)Le low cost est donc une offre qui peut correspondre à deux besoins, sachant que le premier cité (la paupérisation) est en France la raison majeure (dernière illustration en date, la banque low cost : http://maviemonargent.info/2014/naissance-de-la-banque-low-cost/). Concernant la SNCF, si ces abrutis de fonctionnaires syndiqués acceptaient de revoir leur statut seigneurial, peut être que le coût et l’importance de l’offre ferait qu’il ne serait pas nécesaire d’inventer des artifices marketing de pseudo low cost pour remplir les trains (ex : la Suède : http://maviemonargent.info/2014/la-situation-de-monopole-est-sclerosante/). Il est sûr que si on renchérit le service avec des coûts exorbitants et qu’on paupérise le reste de la population, il arrive un moment où on ne peut plus payer le prix « normal »....