Italie
:
en
2007, les banques privées italiennes détenaient 12 % du PIB en
obligations de l’Etat italien.Fin
2013, les banques italiennes détenaient 28 % du PIB en obligations
de l’Etat italien !
Espagne
:
en
2007, les banques privées espagnoles détenaient 7 % du PIB en
obligations de l’Etat espagnol.Fin
2013, les banques espagnoles détenaient 30 % du PIB en obligations
de l’Etat espagnol !
Regardez
bien les graphiques 3a et 3b :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=74349
Ces
graphiques montrent une accélération des achats d’obligations
d’Etat à partir de décembre 2011, c’est-à-dire à partir du moment
où la BCE a prêté 1019 milliards d’euros aux banques européennes.
En
clair : les banques italiennes ont utilisé les prêts de la BCE pour
acheter des obligations de l’Etat italien. Elles en sont gavées.
Les
banques espagnoles ont utilisé les prêts de la BCE pour acheter des
obligations de l’Etat espagnol. Elles en sont gavées.
Normal
: plus personne au monde ne veut acheter ces obligations d’Etat
pourries.
MAIS
MAINTENANT ?
Maintenant,
les banques espagnoles sont dramatiquement sous-capitalisées.
Maintenant, les banques espagnoles n’ont plus d’argent. Jeudi 16
octobre, elles ont été incapables d’acheter toutes les obligations
émises par l’Etat espagnol.
L’Espagne
rate un emprunt obligataire.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/10/16/97002-20141016FILWWW00137-l-espagne-rate-un-emprunt-obligataire.php
Directement
ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour acheter les
obligations de l’Etat espagnol, les obligations de l’Etat italien,
les obligations de l’Etat grec, etc.
Directement
ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour empêcher la
faillite généralisée de la zone euro.