@ l’auteur
Merci pour votre article. Il était évident qu’il n’allait pas vous attirer que de la sympathie. D’ou l’intérêt de la fameuse « journée agoravox ».
A voir la délicatesse des arguments qui vous sont opposés, transformez votre article en discours le samedi 24 mars et vous verrez pleuvoir les pavés.
Sur le fond, il est vrai que les tenants du « non » pronaient l’exitence d’un plan B fantastique, salvateur, receleur de toutes les recettes du bonheur, loin de cette Europe qui voulait nous mettre en slip avant de nous jeter à la mer.
Au final, on a eu... Le vide sidéral ! Preuve qu’il est plus facile de démolir un projet imparfait que de pondre la moindre proposition. Le français, râleur par excellence, avait là une matière toute trouvée à gueuler contre tout et n’importe quoi en mettant ça sur le dos de l’UE. Au final, les mêmes braillards regardent passer le train européen en se disant fièrement : « on est mieux les pieds dans le gravier à profiter du vent ».
L’Europe est ineluctable, et à moins de vouloir comme Le Pen rendre les frontières imperméables et réinstituer le franc, il faudra bien s’y faire. Les seules options sont de monter dans le train européen pour essayer, selon sa sensibilité, de l’orienter vers la direction qui nous parait la meilleure.
Une majorité de français a préféré l’option du bras d’honneur. Ca n’émeut ni ne trouble personne en Europe. Nous sommes les seuls à nous croire le nombril du monde. Pendant ce temps, les autres européens avancent et nous regardent en souriant bouder sur le quai.