Oui ! les français tardent à se réveiller, paralysés par l’impuissance !
A ce stade, l’on ne peut que constater l’ampleur des dégâts dans les esprits emprisonnés dans une accoutumance à la docilité, difficile à secouer, tant elle est installée, bien ancrée dans les cervelles par une obéissance aveugle au système politique et étatique.
Pour le moment, « ca passe ». Plutôt mal. Mais « ça passe » !
En arriver à de pareilles extrémités, faut-il que l’individualisme ait atteint un paroxysme, un point culminant.
Il est vrai, que l’ on a tendance à se reposer sur ses lauriers, à profiter du répit, en se disant que de toute manière « ça passe ou ça casse » et, on laisse filer...
Le marasme s’installe, cela devient de plus en plus critique, insoutenable même. Néanmoins, nul ne s’implique dans une action collective, tant il est habitué à se dépatouiller tout seul dans son coin, attendant qu’un miracle se produise.
En attendant, les privilégiés s’empiffrent, comme jamais auparavant, et les politiques travaillent d’un côté à coller des rustines sur le tissu social, et de l’autre à parachever la déconstruction imposée par Bruxelles.
Les laissés pour compte quant à eux, grossissent chaque jour les rangs des demandeurs d’emploi, et devant l’ampleur du désastre les politiques jouent et surjouent la communication.
Ils communiquent à contrer l’opinion publique qui les tient désormais pour des incapables à redresser l’économie du pays, tout en reconnaissant leur insatiable goinfrerie à cumuler les salaires et avantages pour eux mêmes !
Mais comment sortir du cirque infernal où les Barnum politiques nous ont enfermés ? par la désobéisance civile à voter selon leurs directives, ce qui de facto, priverait les gloutons de responsabilités et de mandats dont ils sont si friands.
Adjani disait que « Ce n’est que lorsque l’on a touche le fond de la piscine que l’on remonte à la surface » !
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