Pour le cas des « artisans », vous ne prenez je pense que un échantillon d’une partie du développement : les créateurs des applications mobiles sur téléphone. Si on englobe tous les travailleurs indépendants (pas seulement ceux qui créent un mini-produit, mais aussi ceux qui travaillent à la demande) vos conclusions ne sont plus justes.
- Beaucoup d’indépendants sont des vétérans licenciés (crise, délocalisation faciles), qui ne sont plus employables (sur le papier : les dernières technologies ont été enseignées aux jeunes, le vieux devra prouver qu’il les a apprises)
Si vous allez voir les portails tu télétravail, il y aura beaucoup de prestataires indépendants au CV très chargé
- Sur ces plateformes, essentiellement anglophones, on retrouve face à la concurrence des indépendants en Inde. 100$ pour trois jours de travail pour un client à problème qui n’est pas capable d’expliquer ce qu’il veut ? C’est pas de l’artisanat : c’est la mondialisation dans une bouteille.
- Vous dites : Les américains prévoient d’ailleurs une proportion de 40% de travailleurs indépendants à l’horizon 2020. Non ils espèrent le travail indépendant, un peu comme les compagnies aériennes espèrent l’artisant-pilote. C’est juste une question de d’optimisation de couts : ne pas avoir à payer le temps non-travaillé de l’employé.
- Pour les développeurs indépendants tout comme les développeurs d’applis mobiles indépendants, vous avez raison : impossible de vendre sans passer par une plateforme, et donc se faire racketter
Une nouvelle révolution est donc en marche et nous n’avons pas fini d’en parler ensemble !
Non non c’est toujours la même révolution.