« Je
n’insulte que ceux qui m’insultent avec les mêmes mots qu’ils ont
utilisé a mon encontre...sic. »
Même si vous
répondiez à @Proudhon, il me semble que c’est bien tous les « gauchistes »
qui se trouvaient traités de malade mentaux mais je veux bien croire à votre
bonne foi et prend bonne note de votre intention de ne pas « dégainer » l’insulte
le premier.
Je n’ai pas
lu Henri
Hazlitt et bien d’autres encore et je n’ai aucun doute sur mon ignorance
d’un tas de choses qui peuvent être (ou pas) importantes. L’extrait que vous présentez a justement l’air
d’avoir été écrit par un de ces évangélistes qu’on ne peut éviter sur les télés américaines
(Ne vous y trompez pas, j’ai aussi beaucoup d’admiration pour les Américains). Pas
étonnant qu’il considère l’œuvre de Marx comme une parole d’évangile et malheureusement
il n’est pas le seul. Cette tendance à « l’adoration »
existe aussi dans les Sciences dures et n’est pas complètement stérile puisque finalement l’expérience nous montre qu’une
certaine dose de conservatisme n’est pas inutile dès lors qu’un nouvel Einstein
n’arrive pas tous les jours (j’espère ici ne pas froisser monsieur Bernard Dugué).
Je veux bien que la philosophie prônée par HH et qui ressemble à celle des
sectes « New-age » soit utile
au niveau personnel. Il est toujours productif de se remettre en question mais je ne vois
sincèrement pas le rapport avec K Marx. « Le Manifeste » commence par
une ode à la gloire du libéralisme naissant
et à l’esprit d’entreprise de ces nouveaux bourgeois qui ont « créé bien d’autres
merveilles que les pyramides d’Égypte ». Dans le Marxisme Il y a
eu des interprétations qui ont tour à tour
exagéré le « déterminisme » ou au contraire le « volontarisme » mais généralement y est
reconnu le rôle de l’individu.
Marx sait très bien que, jusqu’à un certain point le progrès social peut aller de pair avec l’inégalité. Les chiffres de @proudhon sur l’inégalité de
revenus ne seraient pas « graves » dans un monde un tout petit peu
harmonieux dans lequel un « libéralisme » imaginaire règnerait. Mais dans le capitalisme réel, ils sont un des symptômes de l’impasse économique
et sociale dans laquelle nous nous trouvons.
Pour Marx les
sociétés évoluent (à l’instar des espèces chez Darwin) et arrivées à un certain stade d’évolution une bifurcation
survient pour résoudre une contradiction.
Marx est réfutable, il a peut-être faux mais ce n’est
pas prouvé. La loi de la valeur, le mécanisme des
crises, la surproduction relative, tous ces concepts ont bien sûr été contestés par
des économistes mais jamais d’une façon convaincante et irrémédiable et au
contraire ce qui ressort le plus clairement aujourd’hui, c’est la clairvoyance des prédictions
marxistes (et je ne suis pas évangéliste).