La plupart des personnes l’ignorent mais il existe en France
quelques organisations environnementales qui travaillent de façon professionnelles
avec un déploiement de moyens techniques considérables dans le domaine des rayonnements
ionisants et non-ionisants.
Ces organisation n’ont pas pour vocation des s’extérioriser
dans le grand public sur des dossiers sensibles car contrairement à ce que l’on
pourrait croire, ces dossiers ne sont pas accessibles aux profanes, donc ce
sont des dossiers d’investigations et de planifications d’actions dont l’accès
est réservés aux seuls soutiens. Ce qui en d’autres termes signifie que ceux
qui n’y ont pas accès ne peuvent évidemment pas comprendre et encore moins
juger.
L’exemple des scram et de l’aérodrome d’Ancône est révélateur
de cette constatation.
Nous n’avons pas l’habitude de commenter des posts, mais
lire tant d’ânerie et de contre-vérités en quelques lignes nous oblige à réagir.
Concernant d’exclusion et l’aérodrome d’Ancône il faut
savoir qu’il y a sur cet
aérodrome des dizaines d’avions de tourisme et d’hélicoptères de diverses
catégories, tous opérationnels répartis dans une kyrielle de hangars, hors
de ceux du premier centre d’ULM de France et de ceux
du musée Européen de l’aviation, un des plus grand de France.
Le bout de la piste de l’aéroport d’Ancône est dans l’axe de
la centrale nucléaire à moins de 4 km, tous les avions qui décollent par vent
du nord (le mistral) ou tous ceux qui atterrissent par vent du sud, même avec
le meilleur virage possible, sont tous à moins de 2000 mètres de la CN et aussi
à quelques centaines de mètres de hauteur au mieux de la centrale nucléaire.
A certain moment de la journée, comme actuellement en 14 et
15 h nous avons constaté qu’il y a même une file d’attente au décollage et à
l’atterrissage. Nous allons envoyer ce jour une équipe pour réaliser un
reportage sur cette réalité, comme celle du bout de piste de l’aérodrome
d’Ancône avec un hélicoptère en atterrissage, deux photos explicites
prises le 24 octobre 2014 lors du scram du réacteur N°1 :
Photo
1 - Photos
2
Concernant les récents scram (tapis particules iodes 131) et le record d’incidents tous
classés INES suite au grand carénage du réacteur
n°4 de la CN de Cruas-Meysse, le sujet étant très sensible tout est mis en œuvre
pour ne pas informer le grand public qui est maintenu dans une ignorance
totale.
Concernant les
mesures surfaciques d’activité radiologique, notamment d’iode 131, la mise
en évidence est assez complexe, notamment
du zonage en fonction de nombreux paramètres dont la météorologie, dans
tous les cas le sujet étant très sensible l’exploitant et les autorités ne
peuvent faire qu’une chose face à la réalité, c’est bloquer tant faire se peut
l’information aux riverains.
Libéralisation d’un PDF sur les scram.