Moi aussi, moi aussi, à mon tour :
"Aujourd’hui, le profil psy de beaucoup de gens très engagés à droite, et en particulier à droite des droites est assez conforme,
petits et moyens bourgeois qui préfèrent mettre leurs réussites sur le
compte « d’eux-tous-seuls » (ah, le mythe du self-made man !) pour ne pas avoir à se poser trop de questions
douloureuses sur ce qu’ils doivent aux autres.Il en toujours été
ainsi. La seule vraie question est de savoir : si nos sommes à une
époque de vraie rupture « culturelosociétale » (? ??) ; si nos sociétés sont
assez fragiles pour laisser le champs libre à des énergumènes de ce
genre."
C’est bien comme ça ?
Trêve de plaisanterie. L’auteur devrait plutôt se sourcer auprès de Spinoza : le commencement absolu, ex nihilo, est une
illusion, on ne part jamais de rien. Les gens qui soutiennent le contraire sont des
gens qui vivent dans des conditions favorables et qui occultent ce qui
explique leurs parcours atypiques. Il faut en finir avec cette idée de l’individu atomisé et isolé : un
individu est toujours en relation avec autrui, d’une manière ou d’une
autre. Il n’existe qu’en situation.
A partir de là, les notions de « réussite / échec » dans une « société »...