Il ne faut pas tout mélanger , plus ou moins sciemment .
Mettre dans le même sac le FN , le FdG , Podemos et le M5S , c’est de la pure provocation , qui répond sans doute à une évidence : le PS , l’UDI , EELG et l’UMP , quand ils sont au pouvoir , mènent la même politique .
Mais mathématiquement , le contraire de TOUT n’est pas RIEN et de façon analogue , le contraire du PS et de l’UMP ce n’est pas « tout le reste dans le même panier » .
Le FN n’est pas pour une société qui récuse le Capitalisme . Reste à voir jusqu’à quel point la Société proposée et construite par Podemos ou les autres comme Syriza tournera le ods au capitalisme :
1) il faut qu’il le veuille .
2) il faudra voir à quoi il s’oppose : et l’exemple des contre-révolutions en Amérique latine montre que pour mener la politique qu’on veut il faut contrôler plus que l’assemblée ou les leviers politiques .
Si Podemos ( comme Izquierda Unida , proche de Podemos , il ne faudrait pas l’oublier) soutient la voie vers le Socialisme bolivarien en Amérique latine , alors comment n’y voir qu’un leurre ?
Il n’y a qu’à voir comment le PSOE casse du Maduro et du Chavez pour comprendre que cette contestation-là construit les bases matérielles d’une autre société et cela dérange la fausse gauche et la vraie droite : tout aussi d’accord sur le « there is no alternative » au néo-libéralisme .
Le FdG n’est certainement pas un leurre comme le mouvement 5 étoiles opportuniste et sans programme .
Mais le FdG est différent de Podemos , puisqu’il inclut des partis , ce qui est un atout ( appareil militant puissant et organisé , et réseau d’élus sur le terrain , plus en principe , théorie de l’Etat ) .
La question qui se pose sur Podemos , c’est : quelle est sa théorie de l’Etat car aucune révolution ne s’est faite sans théorie de l’Etat . Il n’y a pas de révolution spontanée .
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