’’L’impôt n’a une pas vocation spoliatrice et châtiment.L’impot est fait pour aider socialement pas pour punir ou discriminer.’’
C’est ce que dit Supiot que j’ai cité ci-dessus, avant hier.
Bis repetita placent :
Ni assurance, ni charité, la solidarité. Extraits : « Bien
qu’elle doive l’essentiel de sa fortune à la pensée sociologique et
politique, la notion de solidarité a une origine juridique. Elle a
d’abord désigné (dans le code civil de 1804) une technique du droit de
la responsabilité utilisée en cas de pluralité de créanciers (solidarité
active) ou de débiteurs (solidarité passive) d’une même obligation.
C’est seulement à la fin du XIXe siècle qu’elle a acquis un sens
juridique nouveau : celui d’organisation collective permettant de faire
face aux risques liés au machinisme industriel, et de faire peser sur
ceux qui de fait les créent une responsabilité objective, indépendante
de toute faute. Ont ainsi été institués des régimes de solidarité que
Jean-Jacques Dupeyroux a justement décrits comme des « pots communs
(...) où l’on cotise selon ses ressources et où l’on puise selon ses
besoins ». Parce qu’elle ne se laisse jamais dissoudre dans un pur
calcul d’intérêt, la solidarité est un facteur de résistance, pour le
meilleur et pour le pire, à l’empire du marché. Lui donner force
juridique permet de limiter l’extension de la compétition économique à
tous les domaines de la vie. » Alain Supiot, novembre 2014
C’est moi qui souligne en gras, spécialement pour spartak.