Article d’une rare absurdité :
La plus part des médias dont vous parlez est au bord de la faillite.
Ils ne survivent que de leurs rapports incestueux avec l’Etat. Des aides directes aux éxonérations fiscales qui permettent de payer au lance pierre des journalistes médiocres en passant par les tarifs postaux privilégiés, on a plus affaire à une presse d’Etat qu’à une presse libérale.
L’essentiel des boites privées qui investissent dans la presse le font parce que leurs marchés dépendent de l’Etat. Le co financement de la presse par l’état et ses fournisseurs, est un des éléments de leur dialogue permanent autour des marchés publics. Et si les entreprises financent, c’est parce qu’elles savent d’expérience que les décisions d’investissement correspondent plus souvent à des raisons politiciennes de court terme qu’à des calculs raisonnables de long terme.
Mais tous cela reste assez marginal. Cela ne change rien au fond d’une presse globalement médiocre, peuplée de journalistes médiocres et massivement engagés à gauche pour des raisons sociologiques ( c’est la même strate, classe moyenne lettrée pas très haut de gamme et insatisfaite de sa vie qui préfère incriminé la société plutôt que de se poser des questions douloureuses).
Tous cela n’est pourtant pas très compliqué : regardez les masses financières en jeux. Pour vos institut de recherche privé, on a des miettes pour tenter d’avoir une info qui tienne la route face à des fleuves d’argent public qui alimentent des officines publiques globalement nulles et qui elles nous bourrent le crâne.