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Commentaire de M Takadoum alias Bouliq.

sur Le régime algérien : Un danger pour la paix et la stabilité du Maghreb


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 Mohamed Takadoum M Takadoum alias Bouliq. 16 novembre 2014 12:03

Extrait d’un de mes précedent article qui exlique entre autres pourquoi le Maroc a partagé le Sahara avec la Maurinanie

La légalité de la récupération du Sahara par le Maroc :
 

C’est l’Espagne qui dans sa quête historique d’affaiblissement du Maroc depuis l’expulsion des arabes d’Andalousie et l’occupation des villes marocaines de Ceuta et Melilla, cherchait d’abord la création d’un état indépendant au Sahara en arguant que ce territoire était sans maitre « terra nillius » avant son occupation par l’Espagne. Pour prendre celle-ci de court, le 17 septembre 1974, dans une conférence de presse Hassan II annonça sa volonté de porter le différend devant la Cour International de Justice de La Hay pour un avis consultatif à l’effet de faire préciser le statut juridique du territoire du Sahara. Dans cette conférence de presse, le défunt Roi précisa « qu’au cas où la CIJ statuerait que le Sahara était une terre sans maître, avant sa colonisation par l’Espagne, le Maroc s’engageait à accepter l’organisation d’un référendum et à en respecter l’issue quelle qu’elle puisse être. » La Résolution 3292 de l’ONU adoptée le 13 décembre 1974, précisa la question à poser : 
Le Sahara occidental (Rio de Oro et Sakiet El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l’Espagne, un territoire sans maître (terra nullius) ? Si la réponse à la première question est négative, Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l’ensemble mauritanien ? 
La CIJ a répondu de façon claire que le territoire n’était pas un terrain sans maitre d’une part et que des liens d’allégeance « unissaient les habitants du Sahara aux sultans du Maroc ». Les mêmes liens qui unissaient ces mêmes sultans aux autres régions du Maroc. La Cour a reconnu aussi des liens entre le Sahara et l’ensemble mauritanien qui ne constituait pas un état. La cour a répondu aussi à une question qui ne lui a pas été posée sur l’autodétermination des peuples mais pas à l’intégrité territoriale des états. C’est pourquoi, ce territoire a été d’abord divisé entre le Maroc et la Mauritanie qui s’est désistée volontairement par la suite au profit du Maroc. 
Les liens d’allégeance avec les Rois du Maroc étaient les seuls liens de souveraineté qui unissaient aussi les autres régions du Maroc notamment des villes comme Marrakech, Agadir, Fès, Oujda, Meknès ou Tanger. Les juges de la CIJ qui ne voulaient apparemment rien comprendre aux liens d’allégeance qui en droit musulman constituaient les seuls liens de souveraineté.

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