C’est très bien d’alerter sur tous les méfaits de l’U.E sauf qu’on a l’impression que cela reste virtuel pour les fifi militant(e)s qui ne voient dans le problème posé par les grands projets inutiles imposés (GP2I) et le déni de (vraie) démocratie, que des « jeunes mécontents », fourvoyés dans des « guerres picrocholines contre les CRS ». Contre qui ? Ah oui, les CRS, Mme Figaro ! D’ autres diraient le contraire tout en précisant par ailleurs que les coupables ne sont pas non plus les CRS, plutôt ceux qui leur donnent des ordres « de fermeté » mais bon...
Evacuons tout de suite le faux sujet des « casseurs », tarte à la crème habituelle car à l’occasion du décès de Clément Méric, d’un match de foot ou d’une manif FNSEA, là bizarrement ce n’est pas un problème pour les chiens de garde.
D’accord, votre souci à vous, c’est plutôt de faire comprendre en fait que les gens devraient s’attaquer à la source du vrai problème... en votant pour l’UPR. On a bien compris que l’UPR lave plus blanc que blanc mais il n’est pas utile de faire passer les « zadistes » de Sivens pour des couillons immatures se trompant de lutte, en bref des manipulés par les pro E.U, idem d’ailleurs de toutes les manifestations indignées qui ont suivi la « bavure » (fallait que ça arrive un jour)... Tout cela ne paraît ridicule qu’aux décervelés. A force de pointer du doigt très haut dans le ciel européen : la cause des causes, vous en oubliez ce qui est juste devant vos yeux. La meilleure réponse fut l’interdiction des grenades offensives.
A attendre la sortie de l’U.E, vous en oubliez aussi la banale réalité de ce qui se fait au jour le jour pour résister de façon pacifique à ce monde kafkaïen, et avec malheureusement un retour de bâton toujours violent dans une dictature « douce » qui s’affiche sans complexe. Des gens sont capables de s’organiser sans appareil politique, il faut donc les dénigrer en permanence... C’est sûr que vous-même, ne risquez pas de vous faire éclater le dos par une grenade offensive mais en quoi, l’action concrète sur le terrain est-elle incompatible avec le fait que chez vous, on s’agite pour exister à l’échelle politique ?
A critiquer le travail pragmatique au niveau de la protection de l’environnement, et qui a lieu hors des salles de conférence ou d’un plateau télé, vous démontrez une une grande inconsistance.
On a l’impression que vous planez au-dessus des problèmes et on a envie de vous renvoyer votre propre argumentaire en vous disant que dénoncer l’U.E, appeler à en sortir, c’est bien joli mais pas suffisant !
Pour rappel de la réalité de terrain :
On peut aussi insister sur votre incapacité à rassembler autour de vous sur une problématique partagée par beaucoup, beaucoup de gens.
Pour rappel de la réalité politique :
VIDÉOS DU MEETING INTERNATIONAL ORGANISÉ PAR LE M’PEP A BORDEAUX, LUNDI 10 NOVEMBRE 2014
Sur le thème
« SORTIR DE L’UNION EUROPÉENNE ET DE L’EURO, CONSTRUIRE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE ».
Table ronde avec Tony Manigrasso (Coordination nationale de la gauche italienne contre l’euro, Italie), Giorgios Giorgis (Front populaire uni, EPAM, Grèce), Wilhelm Langthaler (Comité sortie de l’eurot, Autriche), Manuel Monereo Peréz (Gauche unie et Parti communiste d’Espagne, PCE, Espagne), Thierry Delbos (président du Cercle des patriotes optimistes), Jacques Nikonoff (porte-parole du M’PEP).
http://www.m-pep.org/spip.php?article3860
Conclusion :
L’UPR n’est en rien un « mouvement » mais bien un parti politique ; aucun mal à ça mais comme dans tout parti, certains de ses adhérent(e)s se croient obligé(e)s de déglinguer tout ce qui s’apparente à un crime de lèse-concurrence y compris les valeurs défendues par « les environnementaux » notamment « les autres », une mouvance non identifiée, difficile à diriger. Hors du parti qui a inventé l’eau chaude, point de salut ? On a déjà eu à subir la Mélenchon mania sur Agoravox, on connaît les conséquences du bug produit par une carte d’adhésion, c’est pire que la tête dans le micro-onde.
Heureusement, là où Fifi ne voit que des « jeunes mécontents » bernés en matière de défense de l’environnement, d’autres ont plus de clairvoyance...
Petit extrait d’un texte qui n’avait pas l’actualité du moment pour sujet mais qui lui colle si bien malheureusement :
« Mais François Asselineau n’a strictement rien d’un Charles de Gaulle encore une fois. Il prêche l’immobilisme et l’organise par défaut en ne décentralisant pas une partie des fonds de l’U.P.R pour faciliter le militantisme, autant qu’il se refuse à se montrer subversif ou appeler ses sympathisants à résister concrètement.
En vérité, de Charles de Gaulle, nous en disposons de quelques dizaines, voir quelques centaines tout au plus en France. Ces derniers ne jouissent d’aucune notoriété mais son profondément activistes. Leur invisibilité médiatique ou politique les empêche de rendre leur propre Résistance plus collective et efficace car ils ne sont tout simplement pas entendus. Pourtant, ils sont la réelle clé de la libération nationale. Mais ne comptez pas sur eux pour faire une carrière politique, c’est à ce jour le cadet de leurs soucis. Ils se contentent de lutter à la mesure de leurs faibles moyens. Contrairement aux années 40, ils ne sont pour la plupart d’entre eux aucunement des officiers de l’Armée de terre, ne disposent d’aucun soutien étranger ou médiatique et n’ont donc réellement aucune autorité à faire valoir sur les Français. Ils sont seuls et ont besoin de votre fraternité et votre courage pour vaincre l’ennemi. »
C’est tiré de http://sylvain-baron.blogspot.fr/2014/02/pourquoi-lupr-est-une-impasse-politique.html