Hispanique de descendance proche, très concerné par l’Espagne de part mes liens familiaux, ce pays est un repaire de magouilleurs de toutes sortes.
Le premier d’entre eux est le prédécesseur du roi actuel. Dans le même cortège son successeur qui, toute honte bue, a profité du poste vacant sans la moindre gêne. Pour moi le seul véritable gouvernement légal est la République victime du putsch franquiste.
La question posée par le successeur désigné par franco et qui lui avait juré fidélité (j’étais là pour le voir et l’entendre), était :voulez vous d’un roi ? Il s’est bien gardé de donner le choix entre lui et la République. Ceci dit, depuis de trop nombreuses années le peuple Espagnol est victime de gouvernants sans scrupules qui usent et abusent de leur pouvoir pour maintenir leur privilèges et leur parti. Ils remplissent les poches d’un sérail de suiveurs et de copains sans oublier les leurs.
La situation de la majorité du peuple est incroyablement dégradée. Les seuls à tirer leur épingle du jeu sont, en général, certains des employeurs serviles qui, sans faire de bruits, peuvent encore profiter de la situation. Les droits sociaux ont étés, pour la plupart, anéantis et la hache n’a pas fini d’élaguer les branches jugées inutiles.
Ne nous croyons pas à l’abris de ce genre de situation. Le problème est différent chez nous mais il est là. L’attitude de nos dirigeants est, elle aussi, comparable à bien des égards et les mesures annoncées vont dans le même sens. Le populaire Français est tellement le nez dans ses petits avantages, qu’il ne lève même pas les yeux sur le bruit ambiant comme si cela ne le concernait pas. Le réveil risque d’être rude avec tous ces gourmands qui guettent la bonne place sans état d’âme. Les événements Espagnols sont exemplaires et nous devrions bien en prendre de la graine.
Adis chats.