@Jean Fred
1.« Le thésauriseur n’est pas comme vous dites un pessimiste,
c’est un rentier qui vit sur le dos du travail des autres. »
Dans cet article je
distingue clairement, à deux reprises, le « thésauriseur »
de « l’investisseur ». Je me cite :
« Le
thésauriseur : un pessimiste qui craint l’avenir, un
individualiste dont « l’épargne » économique n’est qu’un moyen de se
protéger du monde.
L’investisseur :
un optimiste dont « l’épargne » économique est un
« tremplin » économique qui lui permettra d’améliorer le monde et/ou
de satisfaire sa volonté de puissance économique. »
Or la définition de
rentier (c’est-à-dire quelqu’un qui perçoit une rente) est la définition de l’investisseur
qui cherche à « satisfaire sa volonté de puissance économique » que l’on
peut traduire comme faire plus d’argent avec de l’argent : un rentier. Le
thésauriseur se contente de stocker l’argent mais ne s’efforce de l’investir,
de le faire se multiplier. (—> Les économies stockées sous un matelas ne versent pas de rente !!)
Pour reprendre Marx, la
création de richesse s’effectue par les forces productives, c’est dire la
rencontre du facteur Travail (forces de travail) avec le Capital (moyens de
production).
2. « Qui peut se permettre aujourd’hui de thésauriser à part ceux
qui possèdent le capital en se goinfrant sur les travailleurs ? »
Chaque personne qui possède
un livret A, un compte épargne, une assurance vie est un « investisseur »,
c’est-à-dire un rentier. Les « thésauriseur » sont les rares personnes
à ne plus avoir confiance dans le système et à cacher leurs économies sous leurs
matelas.
Si j’ai quelques centaines d’euros sur un livret A, cela fait-il de moi un salop
de capitaliste se goinfrant sur le dos des travailleurs ?
Simplement, quelle
différence faites-vous entre investir et thésauriser ?