Danger du nucléaire/
Parfois une boulette
dans la communication au plus haut niveau :
"Personne ne peut garantir qu’il n’y aura jamais un
accident grave en France", admettait, au
lendemain de la catastrophe de Fukushima du 11 mars 2011, le patron de
l’Autorité de sûreté nucléaire française »
Démagogie vraiment ?
Ou réalité tangible ?
« Fukushima, Tchernobyl, Deepwater Horizon. Trois catastrophes
récentes mais pourtant si semblables : au départ, l’arrogante certitude d’être
capable de tout maîtriser ; puis des erreurs humaines qui conduisent à l’irréparable
et font comprendre trop tard qu’on s’était trompé ; et pour finir une pollution
insidieuse, souvent invisible, se répandant sur des milliers de kilomètres carrés.
L’environnement est rendu invivable pour des décennies, les dégâts se comptent
en centaines de milliards d’euros et en cohortes de drames humains que nul
argent ne réparera jamais. »
Toutefois c’est bien vrai qu’il n’y a jamais d’accident grave inéluctable dans
le nucléaire… C’est le fameux : « on fera mieux la prochaine
fois ». Après avoir analysé les causes pour les accidents qui se sont déjà
produits (votre travail), la conclusion c’est : cela n’aurait jamais dû
arriver, cela ne se reproduira plus.
http://www.dailymotion.com/video/x18mx65_nucleaire-entretien-avec-sezin-topcu_news
Finalement,
en matière de nucléaire, est-ce aussi complexe que vous le prétendez ?
Avons-nous besoin de savoir construire une centrale pour décider qu’on n’en
veut pas ?
Aucune boulette
dans la volonté de dissocier nucléaire civil/militaire... alors quand l’Iran se bat pour
développer son nucléaire civil (sic), on ne se demande pas pourquoi cela fait si peur
n’est-ce pas !
Surtout du côté
d’Israël, qui produit des ogives nucléaires comme les poules pondent des œufs,
un hasard si ça a commencé avec un programme civil là-bas aussi. Dans la
région, ça manque d’armes. Heureusement que les professionnels sont là pour y
remédier. Dilemme : pourquoi faire
des préférences dans l’attribution des joujoux ?