@ Piotrek
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L’URSS avait beaucoup d’ennemis et plutôt puissants.
Or, les « revendications nationalistes », sont très faciles à
instrumentaliser (d’ailleurs, elles le furent sans la moindre vergogne
par les Allemands, notamment en « Ukraine »). Staline connaissait très
bien la théorie du marxisme, donc il ne pouvait ignorer ce fait.
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Il
y a un autre dossier dans ce genre, que vous ressassez à la moindre
occasion (ça se comprend, du fait de vos origines, mais cela nuit à
votre objectivité) : le pacte Molotov-Ribbentropp. Ce que vous refusez de
comprendre dans cette affaire, c’est que le moindre mois comptait. Vous
n’ignorez pas, je suppose, que dès 1939, l’URSS défait le corps
expéditionnaire japonais en Mandchourie. Ces mêmes unités ont été
rapatriées juste à temps pour la défense de Moscou en 1941. Sans la
signature du pacte germano-soviétique, la situation aurait été beaucoup
plus tendue.
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Enfin, je vous rappellerai simplement que ce pacte
est la suite logique de Münich et des nombreuses « concessions » accordées
par la France et la Grande-Bretagne au Reich hitlérien (annexion de la
Tchécoslovaquie, Anschluss, réoccupation de la Ruhr...). Bref, c’est
l’hôpital qui se moque de la charité.
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Alors, certes, on peut
raconter ce qu’on veut sur le méchant, l’horrible, le sanguinaire
Staline (qui, n’oublions pas, dévorait un nouveau-né à la sauce moutarde
au petit-déj’), on ne peut ignorer le simple fait qu’il reste le
personnage historique de très loin le plus populaire en Russie (qui, je
le rappelle, n’est pas uniquement peuplée de Russes), et ce, depuis les
années 1970 au moins. Oh, mais oui, c’est bien connu, ces gens sont
idiots et masochistes. C’est ça, ouais.