Il y a de très bonnes choses dans sa déclaration.
Il n’ignore pas que
ces institutions européennes établissent parfois des règles « complètement nuisibles »
habillées de « techniques
bureaucratiques ». Il constate que de nos jours le discours politique élude les questions de fonds
qui orienteraient les débats autour de « l’authentique
orientation anthropologique » : on constate au contraire « la prévalence des questions
techniques et économiques ».
Certes, le pape évoque la COMECE
(Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) qui, de mémoire, avait « validé »
la Charte des Droits Fondamentaux annexée au projet de constitution en 2005. Cette
COMECE avait également salué le traité institutionnel imposé par voie parlementaire
en 2007 qui intégrait de nouveau cette Charte dont l’article III-21 déclare "interdite
toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race (...) ou
l’orientation sexuelle". Autrement dit une validation
de la théorie du genre (celle qui n’existe pas) et donc une définition des
Droits de l’Homme dans un sens subjectif et non plus objectif comme l’intègre l’enseignement
de l’Eglise catholique.
Au moins un évêque à l’époque,
Mgr Rey, avait tout de même précisé que cette Charte était une « attaque
frontale contre le droit naturel », autrement dit un texte contraire aux
droits humains et à la dignité de la personne humaine définis selon « l’authentique orientation
anthropologique » de l’enseignement constant de l’Eglise catholique.
Bon, après, chacun se prononce en conscience.