les écoles de commerces sont l’avant garde de l’offensive du Capital dans le domaine de l’enseignement supérieur. Et ce qui s’y passe est le prélude de ce qui est prévu pour le reste
A qui la faute ?
L’éducation nationale est une route rectiligne sans voie de dégagement qui va de la maternelle au BAC. Juste après le BAC (où pour ne pas l’avoir il faut une dérogation) il y a cette énorme barrière de péage que représente les études supérieures. Les bacheliers y viennent se buter dessus comme les vacanciers un jour de grand départ.
Il est vrai que l’éventail des choix possibles est énormes. Il lui faut un compte en banque garni et une bonne note à son bac français. Pour le reste, tout est possible si l’on possède les deux choses citées plus haut.
1° choix : école de commerce : 25000 à 45000 euro par an de frais d’inscription plus la nourriture et le logement. Ensuite si papa ou maman a des relations ca peut le faire, sinon salaire entre 1800 et 2500 euro par mois et accroche toi bien parce que maintenant t’es dans l’arene et on ne fait pas de quartier « la gloire ou la mort »
2° chois : science PO : 25000 euro par an de frais d’inscription plus la nourriture et le logement. Ensuite journaliste au SMIG, ONG à gratos ou attaché parlementaire si t’as des compétence que tu n’as pas appris à l’école
3° choix : ingénieur 25000 euro par an qui peuvent être payé par une entreprise si tu choisit l’alternance. Ensuite salaire 2500 euro pas plu
4° choix : véto le concours est très difficile mais si tu rates tu peux encore faire médecine c’est moins difficile. Mais on bloque les entrées ca permet au médecin existant de se faire du fric sur le dos de la sécu et au patient d’attendre 6 mois pour avoir un RDV
5° choix : faculté de n’importe quoi (droit psycho, langues, art contemporain, cuisine moléculaire, etc) tout ce que vous voulez pour vous épanouir intellectuellement. Mais la c’est direct Pole emploi et les restau du cœur.
Si vous choisissez la fac ou une école, elle vous ponctionnera entre 30000 euro min et 200000 euro maxi et votre avenir sera toujours aussi incertain.
L’enseignement supérieur : la grande arnaque du siècle