Ah ! Fessenheim,
Samba les affaires de la mouvance
anti nucléaire primaire dans le sillage de Grenpeace
ne vont pas fort.
En Belgique, avec les ennuis sur les réacteurs nucléaires de Doel et le feu sur un transfo à Tihange, la hantise d’un Black out électrique l’hiver qui vient,
commence à prendre le pas sur tout le reste.
De plus en plus les gens comprennent
qu’électronucléaire et stabilité du
réseau électrique sont intimement liés.
Alors ce nouvel article de noyage
de poisson essaie d’attiser de nouvelles peurs. La menace étrangère.
Il y a d’ailleurs eu une
manipulation médiatique à propos de déclarations de Bernard Bigot, Administrateur général du CEA. Qui a fait la mise au point suivante pour Sciences et Avenir :
De son côté, Bernard Bigot,
joint par téléphone par Sciences et Avenir, nous a également
affirmé que ses propos avaient été mal compris. "Je n’ai jamais dit cela ! s’exclame-t-il. J’ai
dit que ces survols pouvaient être le fait d’organisations anti-nucléaires
internationales. Cela n’a rien à voir avec la notion de ’puissance étrangère’
qui, elle, implique la présence d’un État" précise le
directeur du CEA.
Greenpeace correspond pleinement à la
définition d’organisation internationale anti nucléaire. J’ajouterai primaire
et je rappellerai également que le fonctionnement de cette organisation quasi
militarisée est autoritaire et que son financement est pudiquement qualifié de
suspect, opaque … par nos médias.