Ces dirigeants d’ entreprises gouvernementales n’ ont aucun compte à rendre aux populations ; ils sont les vassaux des banquiers privés de la FED.
Les élections sont le miroir aux alouettes et elles ont pour seul but de faire croire aux individus qu’ ils ont un rôle à jouer dans le choix des dirigeants.
Les résultats sont tronqués et ceux qui décident du choix du vainqueur sont ceux qui contrôlent la monnaie.
«
Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait les lois »
18/12/2012
C’est ce qu’aurait dit un jour Mayer Rothschild. Depuis quelques décennies les politiques se sont complètement effacés devant les banques, au nom de l’efficience optimale des marchés.
C’est le financement de l’économie mais aussi celui du secteur public
qui posent problème. Le système bancaire est le principal créancier des
Etats et des administrations, son rôle est crucial sur le marché des
dettes souveraines. Les politiques ont été pris au piège de la dette. La
consanguinité, la connivence entre les milieux politiques et bancaires
est évidente, mais ce sont clairement les banquiers qui ont pris le
dessus. Comme avec la dérégulation sans frein on a joyeusement
mélangé les activités de dépôt et celles dites d’investissement
(spéculatives), les banques détiennent un pouvoir de nuisance
redoutable, le fameux aléa moral du too big to fail : « Renflouez-nous ou tout s’effondre »(...) Le nœud de la crise actuelle ne doit pas être cherché ailleurs. Pas
un banquier ou presque n’est allé en prison alors que des scandales
inouïs ont mis et continuent à mettre en péril le système économique et
financier de la planète. Il faut le dire : On est en présence d’un
risque systémique ! Certes les banques reçoivent autant de liquidités
qu’elles le souhaitent grâce aux « prêts » incroyablement généreux des
banques centrales, mais le risque de solvabilité n’a en rien disparu. Il a simplement été transféré sur le dos des banques centrales et des Etats. Au bout de la chaîne, ce sont les contribuables qui vont payer pour des pratiques spéculatives
qui continuent plus que jamais... à l’abri des paradis fiscaux et du
shadow banking. Quand on voit que la justice américaine n’inflige à des
mégabanques comme JP Morgan, HSBC ou Goldman Sachs que des amendes
dérisoires au regard des sommes détournées et des profits illicites
réalisés, on se dit que la régulation dont les politiques se gargarisent n’est vraiment qu’une posture. (Olivier Demeulenaere, Atlantico)"