Bonsoir,
Oui. Mais quelques temps, à votre avis ça fait combien ? juste une estimation, s’il vous plaît. Parce qu’à mon avis, on avait déjà atteint avec l’histoire paparazzesque de la princesse Diana de l’Alma (accélération, grand-pont, poteau ! comme Zidane, vous vous souvenez ?), le paroxisme ; la nuisance de la presse-people comme on l’appelle n’est plus à démontrer. Mais on a choisi, apparemment : on vit avec. Sinon les tribunaux auraient déjà tranché, depuis la Dolce Vita y’en a eu des articles et des photos...
Difficile d’instituer un comité de surveillance morale sur la presse. Difficile, d’interdire. Et idiot, cela ne ferait que redoubler.
Peut-être qu’en taxant les salles d’attente des salons de coiffures et cabinet médicaux pour abrutissement pernicieux de la clientèle on arriverait à quelque chose ? Ah, mais il reste le métro, crotte...
Car il est là le blème, c ’est pas la presse-people (on dit presse-caniveau en angleterre, et ils s’y connaissent, ils s’en vend 10 millions de diverses feuilles chaque... JOUR ! ), le problème.
No, le problème, c’est plutôt l’intérêt du bon peuple pour les odeurs d’égoût, pour le sensationnel, pour l’éclat médiatique, pour les formules à l’emporte-pièce, pour la flatterie et l’anathème, pour la surexposition des clivages sociétaux aux fins d’intérêts tout autres que ceux généralement exposés, quand ils existent, le tout en surfant un max sur l’attrait populiste, et ce dans un contexte d’abêtissement général, au gré des caprices des modes et de l’actualité la plus brûlante et inquiétante, quitte à exagérer sinon créer de toute pièces un fond d’angoisse ou d’inquiétude.
Et Mon problème, c’est que cette définition des atours des articles-caniveau s’applique autant aux discours de certains politiques dont le moins qu’on, puisse dire est que la démagogie n’en est pas totalement absente.
Donc, chers amis, CQFD : à politique-caniveau, presse caniveau. Et on est pas sortis de la berge, parce que les plus forts on sait qui c’est.